Le Brésil et le Chili n'ont pas le même profil. Le Brésil a la cinquième superficie mondiale avec 8 514 877 km² et compte plus de cent soixante millions d'habitants alors que le Chili est classé trente-septième avec 756 950 km² et une population de quinze millions d'habitants seulement. Ces deux populations n'ont d'ailleurs pas la même composition. Ce qui rapproche ces pays c'est qu'ils ont tous les deux connu une période de dictature, puis une ouverture dans les années 1990 suivie de crises qui ont laissé plus ou moins de séquelles. Comment ces pays ont-ils vécu l'ouverture ? Cette ouverture a-t-elle été une réussite ? Nous avons analysés les institutions du Brésil et du Chili au regard de la grille de Braudel : En quoi ces pays peuvent ils alors illustrer le passage de la civilisation matérielle à l'économie de marché puis au capitalisme ?
[...] Lecture des institutions brésiliennes et chiliennes au regard de la grille des capitalismes d'Amable Les deux pays présentent des caractéristiques identiques pour quatre des points de différenciation des capitalismes d'Amable. Pour la concurrence sur le marché des produits, Brésil et Chili se caractérisent par un capitalisme méditerranéen, car tous deux se concentrent sur une concurrence sur les prix et l'engagement de l'État y est fort. Même si les organismes de protection, au Brésil notamment, augmentent, la protection est toujours modérée contre les firmes. [...]
[...] Cela a permis au gouvernement de dépenser davantage pour les programmes sociaux et de réduire sa dépendance vis-à-vis du financement extérieur. Ainsi le Chili a été un précurseur en matière de réforme du système des retraites au début des années 80, remplaçant un régime par répartition, financé par les ressources publiques, par un système dans lequel les travailleurs épargnent sur des comptes individuels d'épargnes retraites. Cependant ce système n'a pas tenu toutes ses promesses : les versements sont irréguliers et les sommes sont insuffisantes pour assurer un revenu confortable après la retraite. [...]
[...] Tout d'abord, il convient d'expliquer les causes structurelles et géopolitiques déclencheurs d'une telle crise. Voir graphique en annexe. Des choix différents pour sortir de la crise Le Brésil se déclare en cessation de paiement en novembre 1982 et le Chili doit lui aussi faire face à d'importantes difficultés financières. Pour proposer un rééchelonnement des paiements aux pays touchés par la spirale de l'endettement, les États-Unis développent le plan Brady dès 1989. C'est cette solution que le Brésil a majoritairement adoptée. [...]
[...] L'organisation du réseau de routes du Chili est mauvaise : la couverture du pays est très inégale. De plus cette organisation est fragile car la route principale traversant le pays peut être bloquée à tout moment (grèves camionneurs par exemple ) Chili : 6/10 Source : http://www.cosmovisions.com En ce qui concerne le Brésil, la superficie totale du territoire est égale à dont de terre. Le nombre total de grandes routes est de dont sont asphaltées, donc des routes ne sont pas revêtues (chiffres de 2000), ce qui représente des grandes routes du Brésil ! [...]
[...] Pour ce qui est de la religion ces deux pays sont très catholiques : 80% de la population brésilienne et 89% des Chiliens sont de confession catholique. Les chefs religieux ont toujours eu un rôle très important dans la société, ils ont à la fois le respect du peuple et un certain pouvoir. La religion catholique rythme la vie des gens au quotidien et crée des liens entre ces mêmes personnes. L'autre pilier fondamental est le rôle capital de la famille dans ces sociétés et en Amérique du Sud en général. [...]
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