Inde : Depuis la fin des années 1990, l'Inde a fait des efforts pour contenir la forte inflation et le taux d'inflation moyen a ainsi été divisé par trois. Le FMI indique que de 1992 à 2001 l'Inde a eu un taux moyen d'inflation de 4,3 %.
Chine : Une autre contradiction de la Chine est son absence d'inflation, où l'économie a été en fait en déflation ces dix dernières années. Aujourd'hui, l'inflation en Chine refait sa réapparition depuis 2002 mais tout en restant faible (environ 3%).
Malaisie : À la suite de la crise de 1997, le gouvernement malais a installé un véritable contrôle des changes, visant à rétablir la situation, notamment en terme d'inflation. De fait, la Malaisie est le premier des « tigres » à retrouver la confiance des investisseurs. Elle a réussi à maintenir un taux d'inflation bas, en 2002, le taux d'inflation est de 1,9%.
Comparaison des niveaux d'inflation des trois pays : Depuis la crise asiatique, l'ingérence des gouvernements des trois pays étudiés dans le secteur monétaire, le secteur financier et le contrôle des changes, permet de contenir l'inflation. La libéralisation est toutefois en cours ; elle est d'ailleurs primordiale en Chine pour achever sa transition vers une économie capitaliste. Les trois gouvernements fixent toujours les prix de certains produits et les Banques Centrales ne sont pas indépendantes. Depuis 1997, les mouvements de capitaux continuent de faire l'objet d'une réglementation restrictive, avec une intensité plus ou moins forte selon les pays : la Malaisie tend de plus en plus à laisser le marché se réguler seul, alors que la Chine continue à encadrer fortement le marché. L'Inde se situe entre les deux, le gouvernement contrôle les sorties de capitaux des résidents.
[...] En mai 2003, selon le Wall Street Journal, l'Inde met en place des zones économiques spéciales comme en Chine, où les règles d'investissement sont moins contraignantes. Néanmoins des barrières substantielles subsistent. Ainsi, le FIPB (Foreign Investment Promotion Board) contrôle encore certains types d'investissements étrangers. Des restrictions existent également en ce qui concerne les crédits et les opérations bancaires et financières. En Malaisie, le niveau de protectionnisme est moindre. Depuis 2003, le gouvernement encourage les investissements étrangers dans des secteurs comme les nouvelles technologies. [...]
[...] Ensuite vient la Chine, qui a perdu une position depuis le début des années 2000, alors que l'Inde régresse à la 20ème position. c. Le profil industriel et l'ouverture commerciale i. Profil industriel En Chine, le taux de croissance moyenne de la valeur ajoutée de l'industrie, calculée sur la base de prix comparables, a été de 11,6% par an durant la période de 1979 à 2000. La Chine est caractérisée par une concentration industrielle moyenne qui ne lui permet alors pas d'être compétitive au niveau international. [...]
[...] Le parti communiste est le parti officiel en Chine, il contrôle la bureaucratie grâce au système de la nomenklatura. L'Etat cherche à contrôler la corruption bureaucratique de base car l'entrée dans l'OMC le pousse à lutter contre ce phénomène pour assurer plus de transparence aux investisseurs. Mais, les dignitaires du Parti restent encore tout puissants. Malaisie : -8. La corruption bureaucratique de base fait partie intégrante du système malais : recevoir des pots de vins de faible valeur est considéré comme normal par le gouvernement. [...]
[...] La production abondante de la Chine est réalisée grâce à de nombreuses PME qui n'ont pas le capital pour innover ni la taille pour contrôler tout un marché. Face à elles, les grandes entreprises d'Etat sont sclérosées par un manque de volonté entrepreneuriale. Malaisie : 5. Au milieu des années 80 se produisit une inflexion : comme près d'1/3 des entreprises du secteur public avaient une gestion déficitaire, une campagne de privatisations fut entamée sous la pression du ministre des finances de l'époque. [...]
[...] En revanche, l'équipement des campagnes ou des zones périphériques n'est pas une priorité. Des efforts importants sont déployés par le gouvernement pour équiper le pays. Endettement public : Inde : 3. La dette indienne ne s'élève qu'à du PIB. Toutefois, le niveau élevé des taux d'intérêt comporte un risque de spéculation sur les instruments de gestion de la dette, et donc de déstabilisation du pays. Chine : 5. Dépenses publiques toujours assez élevées et en légère augmentation par rapport à l'année précédente. Malaisie : 7. [...]
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