La monnaie est l'un des instruments les plus utilisés dans notre vie quotidienne. Elle représente une des grandes inventions de l'homme dont nous ne pourrions nous passer de nos jours. Elle permet aux individus d'acheter des produits de base répondant à leurs besoins vitaux.
Selon les classiques, les keynésiens, les marxistes, les monétaristes, les sociologues ou anthropologues, la monnaie ne remplit pas les mêmes fonctions. On peut ainsi dire qu'elle concentre toutes les oppositions théoriques que l'on connaît. Phénomène guère étonnant dans la mesure où la monnaie est au centre de l'économie.
Pouvons-nous penser que les différentes perceptions du rôle de la monnaie tendent à discréditer l'affirmation d'Adam Smith selon laquelle la monnaie serait essentiellement l'instrument universel du commerce ? (...)
[...] Nous venons ainsi de voir les différentes formes de la monnaie, mais il faut savoir que toute monnaie doit aussi remplir trois fonctions essentielles. En premier lieu, une fonction d'intermédiaire des échanges. En l'absence de monnaie, c'est le troc qui était pratiqué, mais il comportait plusieurs contraintes. Ainsi, la monnaie permet de s'en affranchir, en constituant un bien central que l'on pourra échanger contre tous les autres. On peut distinguer deux opérations : d'abord l'échange du bien possédé contre de la monnaie, puis l'échange de cette monnaie contre le bien désiré. [...]
[...] Et elle est neutre, car elle n'exerce aucune influence sur l'économie réelle. Ainsi, pour les classiques et les néoclassiques, la monnaie est essentiellement l'instrument universel du commerce. Elle n'a qu'un rôle passif dans l'économie, elle est neutre et transparente. Toutefois, certains économistes réfutent cette vision de la monnaie, et considèrent cette dernière comme l'élément principal de la structure économique. III. Les théories non dichotomique et les autres approches de la monnaie Marx et Keynes font parti de ces économistes qui rejettent l'analyse dichotomique de la monnaie. [...]
[...] Les premières formes de monnaie seraient apparues cinq mille ans avant notre ère. Au départ, étaient utilisés des biens tels que le bétail, les blocs de thé, les coquillages, le sel en barres . ( encore d'actualités dans certaines sociétés primitives Puis, ce sont les métaux précieux, l'or et l'argent, qui se sont imposés comme instruments monétaires. On peut distinguer trois formes principales de la monnaie : La première forme est la monnaie métallique (ou divisionnaire) qui domine au 19ème siècle. [...]
[...] L'injection de la monnaie entraîne une augmentation de l'inflation et donc le pouvoir d'achat des ménages stagne. Ces derniers vont même réduire leur niveau de consommation qui va être encore plus faible qu'avant. La politique monétaire s'avère donc incapable de relancer la croissance économique et de lutter contre le chômage. Tous les grands auteurs classiques et libéraux (excepté Malthus) adhèrent à la loi des débouchés énoncée par Jean-Baptiste Say en 1803 : l'offre créée sa propre demande. Selon cette théorie, le producteur ayant terminé un produit s'efforce de le vendre, car le stocker représente un coût pour lui. [...]
[...] La monnaie sociale, par exemple, est le moyen d'échange adopté par certaines communautés pratiquant l'économie solidaire. L'objectif étant de développer le marché local en accroissant la consommation dans les commerces locaux et en favorisant la production locale. La monnaie à aussi une dimension politique. Elle a été utilisé par le pouvoir politique comme un instrument d'intégration. L'euro apporte une illustration de ce que la monnaie est une institution politique et sociale. En effet, la monnaie européenne, l'euro, fut une pièce maîtresse de la construction européenne. Elle contribue à la création d'une identité européenne. [...]
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