Un taux de croissance du produit intérieur brut supérieur à celui des principaux autres pays européens, une résistance solide à la conjoncture morose, une consommation soutenue des ménages principal moteur de la croissance, un des taux de chômage les plus faibles couplé à un des taux d'activité les plus élevés de l'Union européenne, un marché de 60 millions de consommateurs, le Royaume-Uni dispose d'une situation économique enviable à de nombreux égards en Europe. Si bien qu'il semble légitime pour un exportateur de considérer de plus près le marché britannique.
Partenaire commercial et financier de premier choix, le Royaume-Uni dispose également d'un certain nombre d'avantages structurels : marché dynamique, main d'œuvre flexible, première place financière européenne.
La Grande-Bretagne détient quelques particularités notamment en ce qui concerne les contrats commerciaux. Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer la notion de droit britannique n'existe pas. En effet, il n'y a pas de système juridique unique commun aux 4 pays constitutifs du Royaume-Uni, ni de code civil, ni de code de commerce. Aucune distinction n'est faite entre les différents types de contrats, ceci étant dû à la « common law » (droit commun).
On peut alors s'interroger sur les échanges commerciaux du Royaume-Uni et l'attractivité du pays.
Dans une première partie, nous verrons l'orientation des échanges commerciaux britanniques, puis dans une seconde partie nous parlerons des investissements directs à l'étranger. Enfin, nous expliquerons quels sont les avantages pour les entreprises à s'implanter sur le marché britannique.
[...] Elle accepte les délocalisations, puisque c'est le rôle du chef d'entreprise de produire au meilleur coût, et que les pays moins riches ont, comme les autres avant eux, besoin de se développer. Le Royaume-Uni se focalise sur le nombre d'emplois créés car, selon eux, les délocalisations, au-delà des perturbations économiques qu'elles peuvent créer, sont de puissants moteurs de transformation du tissu de l'emploi.[37] En effet, les emplois supprimés sont généralement peu qualifiés et leur destruction ouvre la voie à des créations de nouveaux emplois qui le sont plus. À tel point que des profils à double compétence, à la fois techniciens et managériaux, sont très recherchés pour piloter les nouveaux projets. [...]
[...] En 2003-2004, la baisse des budgets publicitaires n'a fait qu'accroître les difficultés. L'industrie textile et la confection : Le secteur continue de souffrir de la concurrence des pays asiatiques, de la pression sur les prix de la part des grands distributeurs d'articles vestimentaires et de la poursuite des délocalisations vers l'Europe Orientale et le Maghreb. Le marché des produits frais : Face à une grande distribution de plus en plus omniprésente, concentrée et développant des liens directs avec les producteurs, tant sur place qu'à l'étranger, la situation des importateurs et des grossistes se trouve fragilisée. [...]
[...] Le nombre de structure d'appui, aussi bien nationales (Invest UK) que décentralisées (business Links), aux investisseurs étrangers dont le Royaume-Uni est doté ont vu leurs moyens renforcés. Par ailleurs, les programmes de déréglementation et de privatisation des industries nationalisées, alliés au refus du gouvernement de protéger les champions nationaux ont contribué à renforcer la création d'un environnement propice à l'investissement étranger.[26] Enfin, la vigueur actuelle de la demande intérieure qui s'explique en partie par le faible taux de chômage en 2006 selon l'OCDE), reste l'un des éléments clés de l'attractivité des IDE au Royaume-Uni. [...]
[...] Il faut noter toutefois, qu'en 5 ans, la part des IDE européens dans le stock total au Royaume-Uni s'est contracté de points tandis que celle des stocks américains a perdu à 0,3 point.[21] Pour la CNUCED, ce repli de l'IDE absorbé par le Royaume-Uni pourrait être lié au tassement des fusions et acquisition de compagnies britanniques transnationales. Ainsi, la CNUCED chiffre à 31,3 milliards USD l'acquisition de compagnies britanniques par des étrangers contre 52,9 milliards USD en 2002, soit son plus mauvais résultat depuis 1997. Il est aussi possible que la non adhésion de la Grande-Bretagne à l'euro ait contribué à accentuer ce mouvement de recul. Selon l'Economist Intelligence Unit, la non appartenance du Royaume-Uni à la zone euro expliquerait pour un tiers l'évolution des flux. [...]
[...] À partir de 1950, les industries de cette région ont fortement chuté. Des dizaines de milliers d'emplois ont été supprimés avec pour conséquence un taux de chômage élevé et une immigration de la population.[41] Le Lanarkshire a donc adopté une politique de restructuration industrielle avec pour objectif de remplacer l'industrie lourde perdue par des entreprises modernes, de haute technologie. La situation de crise en Lanarkshire a atteint son apogée en 1992 avec la fermeture de l'aciérie de Ravencraig.[42] À ce moment-là, la stratégie adoptée par Lanarkshire (comme partout ailleurs en Ecosse) a été de créer des primes pour attirer les investissements étrangers. [...]
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