Le commerce extérieur de la France désigne l'ensemble de échanges de biens et services entre la France et le reste du monde.
La France est le cinquième exportateur mondial de marchandises et le quatrième en terme de services, mais elle connaît un solde commercial déficitaire pour 2006.
Malgré tout, elle demeure grandement compétitive et attractive. Mais pour vraiment lutter à armes égales avec ses multiples concurrent dans ce grand marché globalisé qui est le nôtre actuellement, il lui faut à la fois appliquer une politique de croissance et favorise les investissements. Il lui faut également diversifier ses atouts et faire en sorte de prouver aux pays étrangers qu'un véritable savoir-faire existe en France.
Des entreprise comme EADS, Peugeot Citroën, LVMH, Total, Alcatel, Dassault ou EDF continuent d'être des leaders dans leurs domaine respectifs et se partagent les marchés mondiaux avec leurs concurrents américains, chinois ou japonais.
Toutefois des obstacles existent : l'introduction de l'euro n'a pas eu les effets escomptés, les petites et moyennes entreprises (PME) ne sont pas aussi compétitives que leurs concurrentes, allemandes notamment, les exportateurs français sont encore timides (ils ne sont pas assez nombreux et continue à commercer avec les marchés historiques, au détriment pour l'instant de leur entrée date les pays émergents)...
Pourtant la situation est loin d'être catastrophique , La France ne manque pas de potentiel et reste dans le peloton de tête des pays industriels.
Ce dossier consacré au commerce extérieur de la France a donc pour objectif de dresser un état des lieux global de la situation, en mettant en avant les freins à son développement, mais aussi ses nombreuses possibilités.
[...] Ce serait le facteur majeur pour expliquer pourquoi et comment les exportateurs allemands font la différence. La compétitivité des produits français, mesurée avec les coûts salariaux unitaires, se situe en effet dans la moyenne européenne, mais se dégrade par rapport à ceux d'Allemagne. C'est la conséquence de deux politiques divergentes ; alors que les Allemands ont adopté depuis quelques années une politique de modération salariale, le SMIC et les bas salaires augmentaient en France. Du coup, les coûts salariaux ont progressé plus vite en France qu'en Allemagne. [...]
[...] III/ Une balance commerciale au plus bas malgré des exportations au plus haut La France renoue depuis trois ans avec le déficit commercial. En 2006, celui-ci a atteint un niveau record de 29,2 milliards d'euros. Une situation des plus paradoxales puisque dans le même temps, les exportations sont au meilleur de leur forme. Le premier problème est chiffre du déficit du commerce extérieur qui peut être qualifié d'abyssal, de catastrophique ou tout simplement derecord : 29,2 milliards d'euros en 2006. [...]
[...] Elle apporte un gain de pouvoir d'achat et permet de limiter les effets de la hausse des prix mondiaux des hydrocarbures. Dans l'état actuel, l'euro apparaît bien comme un handicap au commerce extérieur de la France, et plus généralement un frein à la croissance économique et à la stabilité sociale. Il n'est cependant pas dit qu'une politique de la BCE tournée plus ouvertement vers la croissance serait suffisante pour faire de la monnaie unique l'instrument miracle que l'on a prétendu. Son impact n'a pas été celui que l'on espérait. [...]
[...] Malgré tout, elle demeure grandement compétitive et attractive. Mais pour vraiment lutter à armes égales avec ses multiples concurrents dans ce grand marché globalisé qui est le nôtre actuellement, il lui faut à la fois appliquer une politique de croissance et favorise les investissements. Il lui faut également diversifier ses atouts et faire en sorte de prouver aux pays étrangers qu'un véritable savoir-faire existe en France. Des entreprises comme EADS, Peugeot Citroën, LVMH, Total, Alcatel, Dassault ou EDF continuent d'être des leaders dans leurs domaines respectifs et se partagent les marchés mondiaux avec leurs concurrents américains, chinois ou japonais. [...]
[...] L'euro n'a pas entraîné d'unification des prix ni de convergences dans les dynamiques de l'économie réelle. Il n'y a donc pas eu les gains massifs en efficacité économique que prédisaient ses partisans, et les avantages en matière de compétitivité mondiale sont restés peu visibles. Les divergences nationales ne se sont pas effacées et l'euro n'a pas réellement protégé des fluctuations internationales. Si les avantages escomptés ne se sont pas matérialisés, l'euro a par contre introduit une importante rigidité de la politique monétaire, désormais unique pour les pays de la zone. [...]
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