Au cours de la dernière décennie, le commerce extérieur français a réussi une remarquable adaptation, dont le marché européen a été le terrain privilégié. Lourdement déficitaires à la fin des années 1980, les échanges commerciaux sont devenus excédentaires depuis 1993. L'économie française s'est ouverte dans une proportion au moins identique à celle de ses partenaires tout en maintenant ses parts de marché. Une position en termes de parts de marché qui situe la France au rang de quatrième exportateur mondial de biens et de troisième exportateur mondial de services
[...] Au sein de la zone, la répartition géographique de l'ensemble des achats énergétiques est centrée sur trois principaux fournisseurs : l'Arabie Saoudite ( des achats originaires de la zone), l'Irak ( des achats originaires de la zone) et l'Iran ( des achats originaires de la zone). L'augmentation des flux avec l'Afrique concentrée sur deux branches La croissance des importations originaires d'Afrique concerne essentiellement l'énergie. A l'exportation, les biens d'équipement enregistrent la plus forte augmentation, essentiellement du fait de fortes opérations dans le transport maritime. Modification de la hiérarchie des principaux clients En 2000, la hiérarchie des principaux clients est sensiblement modifiée par la progression de pays candidats à l'Union européenne (la Turquie ou la Pologne), mais aussi l'Irlande. [...]
[...] Cette forte chute s'observe pour près de la moitié avec les pays de l'Union européenne. Notons que l'échange international n'est pas composé uniquement de flux inter branches, chaque nation se spécialisant dans une activité particulière, mais aussi de flux intrabranches (La France et l'Allemagne s'échangeant des biens de l'industrie automobile, en raison des gains dus aux économies d'échelle en particulier). Les échanges avec les pays de l'Union européenne Les échanges intra-communautaires représentent des importations de la France, et de ses exportations. [...]
[...] Ce qui correspond à une progression de par rapport à 1998. L'Europe : facteur et terrain privilégié de notre internationalisation L'échange est avant tout affaire de proximité. Il n'est donc pas étonnant que le commerce extérieur français, tout comme les flux d'investissements directs des entreprises françaises, soient prioritairement attirés par le marché européen. Toutefois, l'ampleur de ce mouvement traduit aussi l'influence déterminante de la construction communautaire, qui fait aujourd'hui de l'Union européenne la base de l'insertion internationale de la France. [...]
[...] C'est pourquoi l'alourdissement de la facture énergétique a pesé sur le solde commercial durant l'année 2000, bien davantage qu'en 1999. Au cours des deux dernières années, les décisions de réduction de la production de pétrole et le redressement de la consommation des pays asiatiques ont entraîné une forte hausse des cours du pétrole. Cette remontée des cours a été moins dommageable pour l'économie française que les premiers chocs pétroliers, dans la mesure où la France a depuis cette date réduit sa dépendance énergétique, et ce en conduisant une politique de maîtrise de la consommation et de développement de la filière nucléaire. [...]
[...] Il faut toutefois souligner le déficit bilatéral accru avec l'Allemagne (2,32 milliards d'euros), du fait de la forte demande française de biens intermédiaires et le niveau élevé des achats de biens de consommation. Les échanges avec les pays candidats à l'Union européenne Les échanges avec les pays candidats à l'Union européenne augmentent dans des proportions particulièrement élevées. Les évolutions observées avec l'ensemble des pays candidats témoignent d'un potentiel de croissance très élevé de leurs échanges avec la France. Les exportations se distinguent nettement vers les candidats les plus importants comme la Hongrie, la République tchèque, ou encore la Turquie. [...]
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