Dissertation de sociologie niveau lycée: Comment et pourquoi la classe ouvrière a-t-elle évoluée ? (2 pages)
Tout d'abord, nous allons nous intéresser aux évolutions qu'à subit la classe ouvrière. Nous allons voir dans un premier temps que la classe ouvrière est une classe qui était très présente et fière et unie mais dans un deuxième temps nous verrons qu'elle a subit des changements. Mais pour commencer, nous allons voir que la classe ouvrière était une classe sociale bien présente : elle représentait la majorité de la population active avec 31,6% (contre 26,1% pour les employés). De plus la stabilité de leur situation salariale fait qu'elle était bien présente : l'échec scolaire, le chômage, ou encore les salaires de la classe ouvrière restaient stables. On peut noter également que cette classe sociale était fière de ce qu'elle était. Le sentiment d'appartenir à la classe ouvrière y était si fort que l'on parlait effectivement de fierté à être ouvrier. Aussi, le fait qu'ils représentaient la plus grande partie de la structure socioprofessionnelle pouvait faire naitre en eux le sentiment d'être importants voir même indispensables à la société. Ce sentiment d'importance pouvait naitre aussi du fait qu'ils paraissaient totalement indispensables au bon fonctionnement des entreprises puisque c'est eux-mêmes qui assuraient le bon déroulement de la production.
Maintenant nous allons voir que la classe ouvrière était une classe sociale vraiment unie. En effet, plusieurs éléments nous l'indiquent. Premièrement, les ouvriers avaient presque tous les mêmes orientations politiques : pour les élections législatives de 1978, 70% des ouvriers ont voté gauche ce qui nous montre leur unité. On peut joindre à cette idée, le fait que les ouvriers ont un capital politique accumulé où l'on parlait de partis « ouvriers » et de syndicats. Deuxièmement, le fait que les ouvriers aient le sentiment d'appartenir à la classe ouvrière uni donc les ouvriers entre eux : ils forment un groupe. De plus, on dit de la classe ouvrière qu'elle est « puissante et organisée » (Document 5) ce qui sous-entend qu'elle est unie : il faut s'être rassemblé pour s'organiser et se rassembler revient à s'unir. S'ils sont unis c'est aussi pour tout simplement mieux faire face aux différents problèmes qui pourraient survenir et pour des causes communes (exemple : hausse de leurs salaires, baisse du temps de travail?).]
[...] En effet, l'unité de la classe ouvrière s'est totalement dégradée. Premièrement, le pourcentage d'ouvriers dans la population active a diminué et s'est fait rattrapé par le pourcentage d'employés dans la population active. Deuxièmement, les ouvriers se reconvertissent dans les services mais pas seulement, en même temps qu'ils se reconvertissent, ils se dispersent : certains deviennent employés de commerces alors que d'autres deviennent chauffeurs ce qui sont des métiers totalement écartés l'un de l'autre. Pour finir sur ce point, on remarque que les ouvriers n'ont plus les mêmes idées politiques puisque même si 43% des ouvriers votent a gauche votent a droite et 26% votent extrême droite : autrement dit les opinions politiques sont dispersées et nous prouve donc que la classe ouvrière a perdu de son unité. [...]
[...] On peut noter également que cette classe sociale était fière de ce qu'elle était. Le sentiment d'appartenir à la classe ouvrière y était si fort que l'on parlait effectivement de fierté à être ouvrier. Aussi, le fait qu'ils représentaient la plus grande partie de la structure socioprofessionnelle pouvait faire naitre en eux le sentiment d'être importants voir même indispensables à la société. Ce sentiment d'importance pouvait naitre aussi du fait qu'ils paraissaient totalement indispensables au bon fonctionnement des entreprises puisque c'est eux-mêmes qui assuraient le bon déroulement de la production. [...]
[...] Maintenant nous allons voir que la classe ouvrière était une classe sociale vraiment unie. En effet, plusieurs éléments nous l'indiquent. Premièrement, les ouvriers avaient presque tous les mêmes orientations politiques : pour les élections législatives de des ouvriers ont voté gauche ce qui nous montre leur unité. On peut joindre à cette idée, le fait que les ouvriers ont un capital politique accumulé où l'on parlait de partis ouvriers et de syndicats. Deuxièmement, le fait que les ouvriers aient le sentiment d'appartenir à la classe ouvrière uni donc les ouvriers entre eux : ils forment un groupe. [...]
[...] Pour commencer nous allons nous intéresser au productivisme réactif. Ce productivisme réactif vient de l'envie des entreprises à augmenter la productivité et donc la production. Ce productivisme est fondé sur 4 principes essentiels : le premier est l'autonomie des ouvriers, le second est la réactivité des ouvriers (exemple : résoudre un problème vite sans qu'un supérieur hiérarchique soit obliger d'en donner l'ordre), le troisième est la polyvalence des ouvriers (c'est-à-dire la capacité d'un ouvrier d'occuper plusieurs postes) et le dernier est la polycompétence (c'est-à-dire la capacité à réaliser plusieurs tâches de nature distincte, par exemple le contrôle de la qualité de son propre travail). [...]
[...] D'un autre coté, la délocalisation peut aussi avoir un impact sur les conditions de travail. En effet, si un chef d'entreprise décide de carrément supprimer son entreprise en France et d'en implanter une autre en Chine par exemple où la main d'œuvre y est moins coûteuses, les ouvriers vont se retrouver au chômage ou bien le chef d'entreprise peut ici aussi exercer une pression sur les ouvriers en disant par exemple : Soyez productif et on ne délocalisera pas et en profité pour mettre en place le productivisme réactif. [...]
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