Les origines de la différence du nombre de chômeurs est que, selon l'INSEE, soit les démarches sont insuffisantes (pas de recherches de 4 semaines), soit des personnes ont travaillé une heure ; et pour l'ANPE, si elle recense plus de chômeurs que l'INSEE, c'est que des personnes sont inscrites à l'ANPE mais ne sont pas disponibles. L'INSEE et l'ANPE ont tout de même un point commun : beaucoup de jeunes ne sont inscrits ni sur l'une ni sur l'autre (...)
[...] Vivre le chômage 1. Des ressources réduites L'indemnisation du chômage par un système d'assurance chômage public limite évidemment les conséquences financières de la perte d'emploi. Néanmoins, tous les chômeurs ne sont pas indemnisés, loin de là, l'indemnisation étant soumise à des conditions de durée de cotisation et étant, en tout état de cause, de durée limitée. Le montant moyen de l'indemnisation est assez faible, il représente en général moins de 60% du salaire antérieur Une situation difficile à vivre Le chômage coupe l'individu d'une partie de son réseau de relations parce que ce réseau était lié au travail ou parce que la baisse du revenu pose problème. [...]
[...] L'analyse Keynésienne En 1936, Keynes écrit la théorie générale de l'emploi, de la monnaie et de l'intérieur Keynes critique la théorie néoclassique : le marché du travail n'est pas un marché comme les autres. La baisse des salaires ne génère pas le plein emploi. Ce raisonnement est valable que pour une entreprise. Keynes se place lui en macroéconomie. La baisse des salaires c'est la baisse du pouvoir d'achat et donc la baisse de la demande. Donc l'entreprise fonctionne au ralenti et donc elle débauche ce qui crée du chômage. Seule, l'entreprise ne peut rien faire, ni augmenter les salaires, ni les baisser car il y a la concurrence. [...]
[...] De 1992 à 1993, il y a stagnation de la demande interne et externe (externe est lié à l'exportation). Mais le taux d'épargne est en train de grandement augmenter. Dès 1993, il y a hausse des investissements et baisse du chômage. Le raisonnement de Keynes est un raisonnement en économie fermée. Donc avec la relance de Keynes, il y a effondrement de la balance commerciale. La relance serait plus efficace au niveau de l'Union Européenne car elle importe et exporte peu. [...]
[...] Chacune de ces définitions répond à un besoin différent, tel qu'évaluer la force de travail potentiel ou indemniser les chômeurs. Ces définitions ne sont donc pas comparables et aucune n'est juste ou fausse en soi. Cependant, seule une définition stable permet des comparaisons dans le temps. II. Types de chômage 1. Chômage frictionnel Le progrès technique supprime constamment des emplois (une innovation tue la précédente comme par exemple la photo numérique remplace la photo argentique). Les salariés doivent s'adapter : quel emploi peut-il à nouveau exercer, où et quand cela prend du temps. [...]
[...] Depuis la fin des 3O glorieuses, on a eu plusieurs périodes. En général, quand le taux de productivité baisse, le taux de chômage augmente. C'est logique puisque pour éviter l'inflation, le salaire ne doit pas augmenter plus que le taux de productivité donc si la productivité baisse, le chômage augmente. En effet, le taux d'évolution= (taux d'évolution de production)-(taux d'évolution de la productivité) Si le taux d'évolution est de les nouveaux arrivants se trouvent sans emplois Chômage structurel Il est lié aux structures sociales et économiques des pays comme le déclin des usines de textiles, les mines etc III. [...]
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