Analyse de la théorie de l'intérêt général et de la théorie des choix publics. La connaissance des préférences individuelles n'est pas sans difficultés et souvent, même lorsque celles-ci sont connues, les choix publics peuvent se révéler différents des volontés exprimées. Deux grands courants de pensée peuvent être distingués pour analyser le comportement de l'Etat dans la détermination des choix publics
[...] Le problème du Free Rider Ces choix publics s'inscrivent dans une volonté d'atteindre une allocation efficace des moyens dont dispose une nation. Un bien est dit privé lorsqu'il ne peut être consommé que par une personne, créant ainsi une rivalité d'usage. Un bien collectif quant à lui peut être consommé par différentes personnes conjointement. Ces biens sont souvent marqués par l'impossibilité d'exclusion d'usage, comme l'éclairage en donne un exemple. La valeur d'un bien privé se calcule en considérant le prix que des personnes sont prêtes à payer pour obtenir une unité de ce bien supplémentaire. [...]
[...] Ce cas se produit lorsqu'on se trouve dans la situation d'un marché qui doit être concédé à une entreprise. Les préférences individuelles ne sont pas obligatoirement prises en compte en raison de la structure des marchés qui permettent à la puissance publique d'attribuer le marché à l'entreprise de son choix et en fonction de ses intérêts. [...]
[...] I - Les théories de l'intérêt général Selon ce premier schéma de pensée, les choix publics traduisent une volonté de la puissance publique de corriger les inefficacités dans l'allocation des ressources dues aux lacunes du marché. La puissance publique considère ainsi que la volonté individuelle, lorsque la volonté des agents n'est pas connue, est une meilleure allocation des ressources pour tendre vers une satisfaction collective plus grande. Le choix des pouvoirs publics exclue toute forme d'intérêt ou de déviation dans la mise en oeuvre des choix publics. [...]
[...] L'école des Choix Publics a modifié la façon d'appréhender la détermination des choix collectifs en l'absence de révélation de la volonté des agents. II - La théorie des choix publics et ses conséquences sur l'analyse de l'intervention de l'Etat L'école du cycle politico-économique Le développement de la théorie des choix publics, a ouvert de nouvelles voies dans l'analyse de l'intervention de l'Etat, mettant en avant le caractère non " neutre " des choix publics. L'intervention de l'Etat est le résultat entre l'interaction, sur le marché politique, des électeurs, des politiciens et des fonctionnaires. [...]
[...] La détermination des finalités et des objectifs de la politique économique conduit à poser le problème de la révélation des préférences individuelles pour accéder aux choix collectifs. Pour se faire, quatre variables entrent dans le processus de décision : La finalité, qui correspond au plan intérieur, le plus souvent, à l'amélioration du niveau de vie, et sur un plan externe, à une indépendance et à un développement de la puissance nationale. Viennent ensuite les objectifs, qui permettent de traduire les finalités en termes économiques (cf l'analyse de Kirchen qui distingue différents types d'objectifs en fonction de leur précision et de leur niveau d'intervention, ou l'analyse de Kaldor dans Conflict in Policy Objectives, qui dégage le carré magique). [...]
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