Choix du consommateur, contrainte budgétaire, crise de l'euro, crise de la dette souveraine, inflation, taux d'épargne, loi de Veblen, filière inversée de Galbraith
La crise financière de 2008 combinée à la crise de l'euro et de la dette souveraine a provoqué un véritable effondrement de la consommation. Les comportements actuels des consommateurs sont ainsi très instables, ce qui provoque une incertitude importante. D'autre part, il parait aussi indispensable de saisir les enjeux de la question de la consommation d'un point de vue théorique. Il ne faut pas oublier le fait que la consommation est l'un des principaux déterminants du PIB et qu'à ce titre, elle est au cœur de la comptabilité nationale. De plus, la consommation étant considérée comme un moteur de la croissance, il semble important d'interroger ce concept et ses facteurs pour mieux les maitriser.
[...] Sa volonté étant d'expliquer comment augmenter la richesse des nations pour améliorer le bien-être des populations, on comprend l'importance de son désir de placer le consommateur en tête des agents économiques vers lequel toutes les activités de production convergent. Il convient donc de s'interroger sur ce concept économique central que semble être la consommation. En effet, il s'agit tout d'abord d'un sujet très actuel. La crise financière de 2008 combinée à la crise de l'euro et de la dette souveraine a provoqué un véritable effondrement de la consommation. Les comportements actuels des consommateurs sont ainsi très instables, ce qui provoque une incertitude importante. [...]
[...] On définit la consommation comme l'ensemble des comportements des agents dans le but de satisfaire un besoin. On peut distinguer la consommation finale, c'est-à-dire la destruction par un ménage de biens et/ou de services pour satisfaire un besoin, de la consommation intermédiaire qui représente les achats de biens et services devant être incorporés dans l'année dans une transformation productive. On distingue aussi la consommation marchande de la consommation non marchande qui correspond à la destruction de biens et services gratuits ou dont le prix est inférieur au coût de revient. [...]
[...] Qu'est ce qui explique l'atonie actuelle de la consommation française ? Si, comme nous le verrons dans un premier temps, la consommation est un choix que l'agent effectue de manière personnelle dans le but de maximiser son utilité sous contrainte de budget, il conviendra néanmoins dans un second temps de considérer des facteurs exogènes à la personne même du consommateur mais qui pourtant sont éclairants sur la situation actuellement morose de la consommation. Le choix du consommateur est une volonté personnelle de maximiser son utilité sous contrainte budgétaire 1 La consommation est déterminée par un choix personnel 1 Le consommateur effectue un arbitrage entre consommation et épargne (taux d'épargne élevé en France, environ 2 Le consommateur détermine une structure de consommation par ses préférences (TMS, élasticités, etc.) 2 La consommation est déterminée par la contrainte budgétaire 1 Le revenu 2 Les prix et l'inflation Le choix du consommateur est aussi déterminée par des facteurs exogènes à sa personne 1 La consommation est déterminée par des facteurs socio-culturels 1 L'idée d'une consommation ostentatoire : loi de Veblen 2 L'idée que l'offre crée sa propre demande : la filière inversée de Galbraith 2 La consommation est déterminée par le contexte conjoncturel 1 Une conjoncture difficile : chômage, anxiété des ménages 2 Une politique d'austérité que ni favorise pas la consommation Conclusion Ainsi, on l'a vu, l'atonie de la consommation en France s'explique à la fois par des facteurs endogènes et exogènes au consommateur. [...]
[...] Face à un revenu disponible dont la croissance diminue, une propension à épargner toujours importante, une hausse générale des prix et une conjoncture peu encline à favoriser les achats, la consommation en France est, à l'image de la croissance, à un niveau de stagnation inquiétant. Néanmoins, un éclaircissement des perspectives d'avenir semble s'opérer. En effet, avec un ralentissement de la hausse du chômage et une croissance étonnamment positive au deuxième semestre 2013, le gouvernement joue de l'optimisme pour lutter contre l'anxiété des ménages et le sentiment d'incertitude afin de permettre à ses tendances de s'installer et ainsi provoquer une véritable reprise de la consommation et de la croissance. [...]
[...] De plus, la consommation étant considérée comme un moteur de la croissance, il semble important d'interroger ce concept et ses facteurs pour mieux les maitriser. Depuis l'après-guerre, on peut remarquer que la consommation a évolué au même rythme que la croissance. Ainsi, elle a connu une forte expansion jusqu'au début des années 1970 avant de connaitre un ralentissement dans les années 1980. Les années 1990 marquent une période d'atonie de la consommation avant une reprise dans les années 2000 stoppée brutalement par la crise financière de 2008. [...]
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