Chine et pauvreté

Résumé du document

Dans ce mini projet, nous traiterons de la pauvreté en chine, aussi bien de la pauvreté rurale, que de la pauvreté urbaine.

La pauvreté reste d'actualité en Chine malgré un recul rapide rendu possible au cours des dernières décennies par la croissance et la mise en place de politiques adaptées.
L'écart de pauvreté est relativement marqué en Chine, en effet 10% de la population urbaine les plus riches possèdent 45% des biens du pays, alors que 10% des plus pauvres n'en ont que 1,4%. De plus, 20% des plus pauvres doivent se partager 4,7% des richesses du pays. En effet, l'écart du niveau de revenu dans les villes et les campagnes pourrait être le plus élevé du monde.
En chiffre absolu (environ 30 millions de personnes), la pauvreté reste importante et se concentre dans des zones qui semblent être exclues de la vague de prospérité occasionnée par les réformes économiques : zones rurales reculées et régions peuplées par les minorités.
Outre les zones rurales, on assiste désormais à la naissance d'une nouvelle pauvreté, celle des zones urbaines.
En effet, la pauvreté rurale a entraîné une fuite de la population vers les zones urbaines. Cet exode des paysans pauvres vers les villes a crée une sur abondance de mains d'œuvres, créant a son tour un manque d'emploi. Et donc un facteur de pauvreté.
Dans un premier temps, nous verrons les facteurs de la pauvreté rurale, ainsi que les reformes mises en places pour la diminuer, voir la contrée.
Puis dans un second temps, nous exposerons les causes de la pauvreté urbaine, ainsi que les moyens mis en place pour la réduire.

Extraits

[...] On estime ainsi à 80% la population rurale n'ayant aucune assurance en matière de santé. Enfin, la fuite des cerveaux vers les zones de villes, empêche une évolution économique et sociale des zones rurales Les réformes misent en place pour diminuer la pauvreté rurale Les différentes jacqueries, révoltes et autres pressions des campagnes qui représentent plus de la moitié de la population chinoise sont à l'origine des nouvelles réformes mises en place par le gouvernement du premier ministre Wen Jiabao En effet, Pékin redoute et ne néglige point cette partie de la population surnommée les Chinois des champs qui s'élève à environ 740 millions d'individus et qui assure en grande partie le bon fonctionnement du secteur agricole et alimentaire du pays. [...]

[...] Parallèlement à cela, on remarque que, contrairement aux urbains, les ruraux sont fortement défavorisés, et ce, dans plusieurs domaines. Notamment, celui de l'éducation (première dépense des paysans), en effet alors que dans les villes le système éducatif est, en petite partie, pris en charge par l'état ; dans les campagnes, c'est les collectivités, voir les paysans eux-mêmes qui doivent prendre en charge l'enseignement primaire. Leur faible revenu, ainsi que la dégradation de leurs niveaux de vie, leur rendent inaccessible une éducation payante, et on considère actuellement qu'environ un million d'enfants n'ont pas suivi d'enseignement primaire, la différence étant largement plus grande s'agissant de l'enseignement supérieur. [...]

[...] Selon Ding Sibao, la pauvreté urbaine représente des difficultés plus denses que la pauvreté rurale. Plusieurs idées sont proposées : Beaucoup pensent que l'accroissement de l'emploi semble être une solution intéressante. Pour ce faire, l'idée d'un développement du secteur tertiaire fut analysée. Ding Sabao, a découvert que cette méthode paraissait incompatible avec les régions pauvres. Il semble impossible que des nécessiteux soient à la recherche de services souvent très onéreux. Le gouvernement prévoit de favoriser la formation, la contribution en espèce ou en nature. [...]

[...] Soit une augmentation de 17% par rapport à l'année précédente. Ce budget est destiné à rétablir un certain nombre de structures endommagé et de soutenir le développement agricole de régions en difficultés. De plus autres milliards de dollars ont été mobilisés par l'état pour encourager les semis du printemps. Il faut savoir que depuis les années 90, les paysans chinois ont subi la baisse des prix de leurs produits et ont souvent été victimes de réformes, mises en place par le gouvernement, telles que la suppression de l'école et des soins gratuits. [...]

[...] Mais également une solution aux revendications des plus défavorisés (habitant des bidonvilles). Toutes ces solutions sont à analyser, car il ne se trouve pas de remède miracle chaque pays, chaque ville, fonctionne différemment. La pauvreté est un cercle où il est difficile de sortir, de même celle-ci risque de s'aggraver sérieusement au fil des ans, c'est pourquoi les politiques cherchent à réagir rapidement afin d'éviter que la misère s'installe, et pour conserver un tel taux de croissance économique. En conclusion, nous pouvons constater que la Chine connait de réels problèmes concernant la gestion de sa population et les migrations au sein de son territoire, ce qui se traduit par un taux de pauvreté élevé. [...]