Nom des ouvrages : Les drames et les romans honnêtes (27 novembre 1851, critique parue dans la Semaine Théâtrale) ; Les Fleurs du mal (1857 ; première édition) ; Fusées (rédigé entre 1855 et 1862 ; publié en 1887 par Eugène Crépet sous le titre de Journaux Intimes dans les Œuvres Posthumes) ; Mon cœur mis à nu (rédigé entre 1859 et 1867 ; d'après l'édition de Maximilien Vox (1945), Collection Brins de plume) ; Le Peintre de la vie moderne (éloge de Constantin Guys ; rédigé en 1859 et publié pour la première fois en 1863 par le Figaro).
Extraits étudiés : La muse vénale (poème n°VIII ; Les Fleurs du mal) ; réflexion n°IX (Mon cœur mis à nu) ; réflexion n°XLI (Mon cœur mis à nu) ; note n°XXII (Fusées) ; Les drames et les romans honnêtes ; Le dandy (critique n°IX ; Le peintre de la vie moderne).
[...] La seule fois où il a eu un discours ‘chronologique' était dans la note XXII de Fusées. Pour Baudelaire, il semble y avoir un avenir radieux en Angleterre, où l'état social et la constitution permettent à des gens comme lui, les dandies, de pouvoir survivre. Selon Baudelaire, un avenir radieux est caractérisée par : o Un peuple spirituellement élevé, et n'ayant plus pour attrait le vulgaire (note XXII, Fusées ; Muse vénale, Les Fleurs du mal ; Le dandy, Le peintre de la vie moderne). [...]
[...] o L'attrait au vulgaire (La muse vénale, Les fleurs du mal). o L'hypocrisie bourgeoise, qui met de la vertu là où il n'y en a pas (Les drames et les romans honnêtes). o La poésie du cœur (Les drames et les romans honnêtes). o La communauté de pensée (les Sociétés belges par exemple) (réflexion nix, Mon cœur mis à nu). o La communauté de joie un vrai héro s'amuse seul (réflexion nix, Mon cœur mis à nu). Qu'est-ce qui indigne le plus l'auteur ? [...]
[...] Le rapport à l'action de Baudelaire est fort dans le sens où sa critique envers le monde moderne est assez virulente, où les seuls êtres qui semblent encore recevoir son affection sont les dandies par de certains aristocrates note XXII, Fusées), les poètes romantiques et les hommes sacrés (note XXII, Fusées). Baudelaire semble néanmoins ‘brassé beaucoup d'air', sans pour autant proposer des solutions concrètes, tout au moins dans les extraits lus. Dandy lui-même, il n'est pas étonnant que Baudelaire garde une certaine amertume envers le passé (période au cours de laquelle l'aristocratie et les religieux avaient encore une place dominante) (note XXII, Fusées ; Le dandy, Le peintre de la vie moderne), et regarde le futur d'un œil résigné (note XXII, Fusées). [...]
[...] Il cite en effet des exemples et argumente bien sa prose. Il s'agit ici d'un raisonnement établi sur la base de la lecture des différents extraits. Il ne s'agit pas d'un fait exprimé de manière explicite par l'auteur. [...]
[...] Un dernier événement peut être encore cité : il s'agit de la découverte des Amériques et de l'établissement de colonies en leur sein, cités par Baudelaire de la sorte : je ne dis pas que le monde sera réduit aux expédients et au désordre bouffon des républiques Sud-Amérique (note XXII, Fusées). Il dit également, de manière assez noire, que la mécanique aurait américanisé la société de son temps (note XXII, Fusées). Baudelaire a un discours très peu historicisé, il ne fait jamais référence à des dates et lieux précis. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture