Fiche de cours analysant l'approche néoclassique par excès des coûts (niveau des salaires et des emplois, offre et demande d'emploi, chômage volontaire), l'approche Keynésienne par baisse de la demande (chômage volontaire) ainsi que la relation entre le chômage et le progrès technique.
Cette fiche de cours se décompose comme suit :
1 - L'explication du chômage par les néoclassiques selon la théorie de l'excès des coûts.
2 - L'approche keynésienne de l'augmentation du chômage à cause de la baisse de la demande.
3 - La relation entre le chômage et le progrès technique.
[...] les explications au chômage. C1- L'approche néo-classique par l'excès des coûts. niveau des salaires et niveau de l'emploi. Pour les néoclassiques, le marché du travail est un marché comme un autre sur lequel se rencontrent des offreurs de travail (des demandeurs d'emploi) et des demandeurs de travail (des entreprises). Ces agents rationnels expriment sur un marché dépourvu d'imperfections leurs intérêts individuels contradictoires, la détermination des salaires et de l'emploi résulte de cette confrontation. Comment se forme la demande de travail ? [...]
[...] Dans cette perspective, tout ce qui vient entraver cette flexibilité conduit à un chômage plus ou moins marqué. Ainsi, l'existence d'un salaire minimum constitue-t-elle une barrière à l'embauche et, par là, une cause de chômage. En effet, si l'offre de travail vient à être supérieure à la demande, l'existence d'un salaire minimum interdit au niveau des salaires de baisser pour atteindre le salaire d'équilibre déterminé par l'offre et la demande de travail- ce salaire d'équilibre pouvant être inférieur au salaire minimum. [...]
[...] L'offre de travail est une fonction croissante du salaire réel. Le salarié dispose d'un temps forcément restreint qu'il doit partager entre travail et loisir. Pour faire cet arbitrage, l'individu doit, au préalable, avoir choisi entre plus de biens ou plus de loisir (ou l'inverse). En comparant son salaire supposé et le pouvoir d'achat qu'il lui apporte avec la privation que lui occasionne la perte de son temps de loisir il décidera de se présenter ou non sur le marché. L'offre et la demande s'ajusteront autour d'un salaire d'équilibre qui déterminera un niveau optimal d'emploi. [...]
[...] Il s'agit donc d'ajuster les effectifs comme tous les autres “consommations intermédiaires” aux fluctuations de la demande. Les principes de la flexibilisation de la production Cette généralisation de la flexibilisation de la gestion du personnel n'est pas sans résultat (amélioration des coûts, des délais, de la productivité, “sagesse”des revendications) mais elle est aussi porteuse de risques de démotivation et de turn-over , elle est donc paradoxalement créatrice de valeur et de sous-emploi, elle renforce la dimension économique de l'entreprise en affaiblissant sa dimension humaine. [...]
[...] Plus qu'un coût il est un revenu. Pour KEYNES , le niveau de l'emploi dépend du niveau de la production lui même déterminé par le niveau de la demande effective (globale et anticipée) qui incite les entrepreneurs à des décisions optimistes ou pessimistes concernant les investissements ( cf thème suivant) et les embauches. Quand à cette demande effective elle est étroitement dépendante de la consommation des ménages donc des revenus distribués et de la répartition de ces revenus entre la consommation et l'épargne. [...]
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