C'est avec la révolution industrielle qui touche peu à peu les pays européens au cours du XIXème siècle que prend naissance le système capitaliste. Il est caractérisé par deux ingrédients fondamentaux : la propriété privée des moyens de production et l'accumulation de capital grâce aux profits réalisés.
. Les ingrédients de la recette capitaliste :
La liberté de propriété individuelle est le grand principe du capitalisme. Elle justifie le droit de propriété des moyens de production. Ainsi, les terres ou les machines, soit la plus grandes parties des biens de production, sont détenues par des personnes privées ( seules ou réunies en « sociétés » ) . La liberté de propriété s'accompagne de plusieurs droits comme celui de gérer ces biens, de les vendre, ou de recevoir des revenus (profits) liés à cette propriété.
La prédominance de la propriété privée dans un système économique n'est pas la seule caractéristique du capitalisme. De même, l'existence de relations marchandes ne peut pas être le seul caractère fondamental du capitalisme. Car le fait que la plupart des objets produits soit destinés à devenir des « marchandises » et que la production soit orientée non plus vers la consommation directe mais vers la vente sur des marchés définissent l'économie marchande.
Le profit et la recherche du profit ont de tout temps existés mais ce qui fait l'originalité du capitalisme, c'est l'accumulation de capital grâce au profit. En effet, le capitalisme implique que la plus grande part des profits ne soit pas consommée ( dépensée par les propriétaires sous forme d'achats de biens de consommation) mais épargnée et réinvestie dans l'entreprise afin d'accroître les moyens de production. Ainsi, les entreprises utilisent leurs bénéfices pour se développer. La recherche du profit est donc placée sous le signe de l'accumulation du capital, c'est-à-dire un processus de constitution du capital technique réalisé sous deux formes possibles : l'investissement net ( création d'équipement supplémentaire), ou l'amortissement ( remplacement des équipements usés ou obsolètes).
Le capitalisme est donc la recherche permanente de profits afin d'accumuler indéfiniment des capitaux. Le capitalisme est contemporain du développement des formes de rationalisation du travail et de la production. La recherche de la productivité maximale est ainsi à l'origine d'une véritable organisation du travail ainsi qu'une évolution des structures productives.
[...] l'intérêt particulier conduit à l'intérêt général - Adam Smith . Le rôle central du marché : Le marché est placé au centre de ce système économique car il régule et fait l'équilibre entre l'offre et la demande. Ce modèle anglo-saxon est parfois surnommé capitalisme libéral ou capitalisme de marché financier, le rôle minimal de l'état permet un marché plus libre à l'accès facile et moins réglementé favorisant la concurrence. La concurrence dans des marchés déréglementés aboutit de plus en plus à l'oligopole ou le monopole. [...]
[...] Le capitalisme est contemporain du développement des formes de rationalisation du travail et de la production. La recherche de la productivité maximale est ainsi à l'origine d'une véritable organisation du travail ainsi qu'une évolution des structures productives . Le capitalisme à travers les siècles La question des origines du capitalisme est source de débats sociologiques, économiques et historiques depuis le XIXème siècle, Marx fait de ce système de production une étape d'une histoire de l'humanité marquée par la lutte des classes, symbole du triomphe de la bourgeoisie sur la noblesse, mais condamné à être renversé par le prolétariat. [...]
[...] Mais leur recoupement dans le domaine économique peut aboutir à un modèle : le capitalisme libéral Le capitalisme libéral comme les autres modèles est basé sur la propriété privée et l'accumulation de capital auxquelles s'associent le libre marché, la concurrence, un état minimal ( fonctions régaliennes) et donc un marché déréglementé Pour les libéraux qui défendent le capitalisme il est beaucoup plus efficace de laisser faire le libre jeu des marchés sans l'intervention de l'Etat. Mais qu'en est-il exactement dans le modèle anglo-saxon ? Le modèle anglo-saxon Parler du modèle anglo-saxon n'empêche pas de relever de larges différences entre les Etats-Unis et l'Angleterre mais il existe une notion de type idéal à laquelle les deux nations peuvent être rapprochée. Ce type idéal est fondé sur trois grandes notions : . [...]
[...] Diversité des systèmes économiques et sociaux dans la mondialisation Bruno Amable, Seuil Une théorie du capitalisme est-elle possible ? Robert Boyer, Odile Jacob Le Capitalisme total Jean Peyrelevade, Seuil Capitalisme, socialisme, démocratie Joseph A. Schumpeter, Payot Petite Bibliothèque, 1990. [...]
[...] L'individualisme : C'est une conception politique, sociale et morale qui tend à privilégier les droits, les intérêts et la valeur de l'individu par rapport à ceux du groupe et de la communauté. Il prône autonomie individuelle face aux diverses institutions sociales et politiques (la famille, le clan, la corporation, la caste . ) qui exercent sur lui certaines règles. Il s'oppose ainsi à l'obligation du groupe envers lequel l'individu a des devoirs. Il ne faut cependant pas confondre individualisme et égoïsme à courte vue. Car si l'égoïste ne considère que ses intérêts personnels, l'individualiste considère l'intérêt des individus et non le sien uniquement. [...]
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