Capitalisme et libéralisme

Résumé du document

Le terme capitalisme, dérivé du mot capital, a longtemps signifié l'état de la personne qui possède la richesse. Mais au XIXème siècle les apports de Proudhon, Karl Marx et Friedrich Engels lui ont donné tout son sens. Ils parlent de « forme capitaliste de production ». Mais c'est surtout au début du XXème siècle que le terme se répand. Ainsi Marx Weber, dans L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, fait l'analyse de l'émergence du capitalisme. Ainsi il définit le capitaliste comme une personne qui organise sa vie dans le seul but de produire, ainsi il accumule et investit ses biens pour pouvoir produire de plus en plus.
Aujourd'hui on définit le capitalisme comme un système économique fondé sur la propriété privée des moyens production qui divise ainsi la population en deux groupes, ceux qui les possèdent et ceux qui ne disposent que de leur travail. Ainsi au XIXème siècle le capitalisme se diffuse notamment sous l'impulsion d'un environnement économique nouveau qui est le libéralisme. Ainsi on pensait à cette époque que le libre fonctionnement du marché permettait au capitalisme de s'épanouir. Hors au XXème siècle l'intervention croissante de l'Etat vient remettre en cause cette théorie.
On peut donc se demander si le capitalisme et le libéralisme sont compatibles et si le capitalisme peut survivre sans le libre fonctionnement des marchés ?

Extraits

[...] Ainsi il définit le capitaliste comme une personne qui organise sa vie dans le seul but de produire, ainsi il accumule et investit ses biens pour pouvoir produire de plus en plus. Aujourd'hui on définit le capitalisme comme un système économique fondé sur la propriété privée des moyens de production qui divise ainsi la population en deux groupes, ceux qui les possèdent et ceux qui ne disposent que de leur travail. Ainsi au XIXème siècle le capitalisme se diffuse notamment sous l'impulsion d'un environnement économique nouveau qui est le libéralisme. Ainsi on pensait à cette époque que le libre fonctionnement du marché permettait au capitalisme de s'épanouir. [...]

[...] Ainsi tout au long du XIXème siècle on a pu observer l'abolition du système féodal dans l'agriculture et de l'esclavage dans les colonies, abrogation des monopoles royaux et la formation d'une cadre légale pour les sociétés, et enfin la diminution des mesures protectionnistes avec par exemple la suppression des Corn Laws qui limitait les importations de blé en Grande-Bretagne. Ainsi le libéralisme a favorisé l'expansion du capitalisme et on peut remarquer une très forte croissance durant le XIXème siècle. Il a surtout permis le développement de la grande entreprise et du capital. [...]

[...] Cependant au XXème siècle, l'intervention de l'Etat est apparue comme nécessaire à la survie du capitalisme. Elle a modifié les règles de fonctionnement et a même remis en cause le libéralisme. Mais depuis la crise de la deuxième moitié des années 70, on a mis en évidence certains éléments perturbateurs de l'intervention de l'Etat. Ainsi depuis le début des années 80, on assiste à un retour progressif du libéralisme notamment, par exemple, avec l'extension de l'Europe et de l'Union Européenne. [...]

[...] On peut donc dire que la réussite du capitalisme durant le XIXème siècle peut s'expliquer par la présence du libéralisme. Cependant il est possible de remarquer que le XXème siècle est caractérisé part un essor du protectionnisme. Alors nous allons essayer de voir si dans ces conditions le capitalisme peut survivre. On peut tout d'abord remarquer que dès la fin du XIXème siècle, l'intervention de l'Etat a tendance à croitre. La crise de 1873, oblige les Etats à intervenir et à mettre en place des mesures protectionnistes. [...]

[...] L'Etat vient au secours du capitalisme durant ces périodes difficiles. Les difficultés du XXème siècle, ont amené le capitalisme à devenir de plus en plus administré. C'est ainsi que vont apparaître différentes théories sur l'intervention de l'Etat. On peut par exemple citer Keynes qui pense que le système capitalisme est le seul système économique viable mais qu'il peut cependant entrainer des inégalités notamment à cause du sous- emploi dont il peut être la source. Il conseille donc à l'Etat d'intervenir pour corriger ces problèmes qui seraient engendrés par le libéralisme. [...]