On observe depuis quelques années un consensus parmi les pays de l'OCDE sur les principaux piliers d'une croissance économique forte et équilibrée :
1) Une politique monétaire orientée vers la stabilité des prix
2) La soutenabilité de la politique budgétaire
3) La primauté donnée aux politiques de l'offre, notamment réformes structurelles et libéralisation des marchés.
En raison de la spécificité institutionnelle de l'Union économique et Monétaire (UEM) européenne, il est primordial de maîtriser les interactions entre une politique monétaire unique, d'une part, et des politiques budgétaires nationales, d'autre part.
[...] Dans le fonctionnement actuel de l'UEM, les politiques d'offre sont du ressort de chaque État membre. Selon les économistes TABELLINI et WYPLOSZ (2005), il n'y a pas de justification théorique générale pour une coordination des politiques d'offres à l'échelle de plusieurs pays car, contrairement aux politiques de demande, une politique d'offre menée dans un pays ne crée pas d'externalités sur les pays voisins. Cependant, Jean PISANY-FERRY (2005) fait valoir que dans une UEM comme la zone euro, des externalités peuvent apparaître du fait que la monnaie est partagée. [...]
[...] Paramètres et moyens : Il faut tout d'abord déterminer la taille et la portée des réformes, en fonction des caractéristiques et des avancées de chaque pays. Il faut ensuite spécifier quel rôle d'impulsion peut être dévolu à la Commission dans un domaine qui demeure de la compétence des États membres. Celle-ci pourrait notamment fixer des objectifs communs, sur le mode des Grandes Orientations de Politiques Economiques. Enfin, le succès d'une stratégie de réformes structurelles passe par l'adhésion des populations qui doivent être convaincues des mérites à long terme d'une telle politique. [...]
[...] Quel cadre de politique économique pour la zone Euro ? Bulletin de la Banque de France, novembre 2005 On observe depuis quelques années un consensus parmi les pays de l'OCDE sur les principaux piliers d'une croissance économique forte et équilibrée : Une politique monétaire orientée vers la stabilité des prix La soutenabilité de la politique budgétaire La primauté donnée aux politiques de l'offre, notamment réformes structurelles et libéralisation des marchés. En raison de la spécificité institutionnelle de l'Union Economique et Monétaire (UEM) européenne, il est primordial de maîtriser les interactions entre une politique monétaire unique, d'une part, et des politiques budgétaires nationales, d'autre part. [...]
[...] Il semble donc que le marché ne sanctionne pas un pays isolément pour ses déviations budgétaires. Ceci est lié à la confiance des investisseurs envers la solidité de la zone euro. Mais cela accroît le risque que certains pays se comportent en passagers clandestins sans être sanctionnés par une hausse des taux d'intérêt. Or la généralisation de ce type de comportement menacerait à terme la stabilité monétaire et financière de l'ensemble de la zone. L'instauration de règles budgétaires communes apparaît donc d'autant plus justifiée. [...]
[...] - Les circonstances permettant de dépasser la valeur de référence de sont redéfinies dans un sens plus extensif (les phases prolongées de faible croissance sont désormais prises en compte, de même que les réformes structurelles, les dépenses d'I et les contributions budgétaires pour l'aide au développement). Même si certains assouplissements adoptés peuvent conduire à une interprétation laxiste des règles, la philosophie générale du PSC est préservée. III) Quelles places pour les politiques structurelles ? Quel cadre institutionnel pour la mise en œuvre d'une stratégie de réformes structurelles ? [...]
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