« C'est le marché qui fait que l'économie existe et l'idée de marché qui permet à l'économiste de le comprendre. » (V. V. Alfred) Aujourd'hui, le terme d'économie est employé lorsqu'un groupe d'individus s'organise pour gérer ses ressources rares. Au terme d'économie est souvent associé celui de marché, qui définit la rencontre de l'offre et de la demande pour un bien ou un service. Il permet la détermination d'un prix pour l'échange ainsi que des quantités livrées par l'offreur pour ce prix. « L'idée de marché » évoque les modèles construits par les économistes et fondés sur un certain nombre d'hypothèses permettant de comprendre le fonctionnement du marché.
La citation de V. V. Alfred amène à se poser les questions suivantes. Dans quelle mesure le marché est-il le fondement de l'économie ? Les modèles conçus pour appréhender ses mécanismes sont-ils des outils d'analyse économique efficaces ?
L'échange des ressources rares étant organisé par le marché, l'économiste a besoin de saisir ses mécanismes et construit pour cela des modèles simplificateurs.
[...] C'est le marché qui fait que l'économie existe et l'idée de marché qui permet à l'économiste de le comprendre (V.V Alfred) C'est le marché qui fait que l'économie existe et l'idée de marché qui permet à l'économiste de le comprendre. (V. V. Alfred) Aujourd'hui, le terme d'économie est employé lorsqu'un groupe d'individus s'organise pour gérer ses ressources rares. Au terme d'économie est souvent associé celui de marché, qui définit la rencontre de l'offre et de la demande pour un bien ou un service. [...]
[...] La mobilité fait comme si les biens et services n'appartenaient qu'à un seul marché quelque soit leur localisation. Les facteurs de production (capital et travail) seraient aussi parfaitement mobiles : sans coût et sans délai, je pourrais embaucher ou licencier des salariés, contracter un prêt ou épargner. Avec le principe de transparence, l'information est totale, immédiate et sans coût. Par exemple lorsque qu'une entreprise invente une nouvelle technologie, les autres y ont accès immédiatement et gratuitement. Mais ces mécanismes sont limités. [...]
[...] L'économiste comprend ainsi pourquoi, à partir d'un certain moment, une entreprise préfèrera continuer à produire ou non : en effet, selon la loi des rendements décroissants, à un certain moment le coût marginal ( le coût de la production d'une unité supplémentaire) dépasse le coût moyen (la somme des coûts fixes qui ne dépendent pas de la production et des coûts variables qui sont constitués par la rémunération du capital et du travail divisée par la quantité de biens ou services produits) et l'entreprise a alors intérêt à ne pas augmenter sa production. Ainsi, grâce à des hypothèses comme la fiction de l'homo oeconomicus ou la concurrence pure et parfaite, l'économiste peut bâtir des modèles qui lui permettent de comprendre par exemple la variation de la demande ou les choix d'une entreprise quant à sa production. Le marché est donc au centre de l'économie et fonde celle-ci, du moins théoriquement pour l'économie centralisée. [...]
[...] L'atomicité est le fait que le marché soit composé d'un grand nombre d'offreurs et de demandeurs de taille comparable et infiniment petite, de telle sorte qu'aucun agent n'est significatif et n'exerce à lui seul une influence sur le marché, en particulier sur la fixation des prix. Tous sont preneurs de prix. L'hypothèse de libre entrée stipule que l'on peut entrer et sortir du marché sans aucune contrainte : il n'y a pas de réglementation. Les trois autres principes sur lesquels repose l'hypothèse de concurrence pure et parfaite sont l'homogénéité, la mobilité et la transparence. Ils garantissent les mécanismes de concurrence. L'homogénéité est le fait que les biens ou services offerts par les différents producteurs sont rigoureusement identiques ; seuls leurs prix varient. [...]
[...] Inversement, plus il y a d'offre, plus le prix baisse, car seuls les producteurs prêts à vendre à un prix réduit trouvent un terrain d'entente avec les consommateurs. Un prix d'équilibre est finalement trouvé lorsque l'offre et la demande sont équivalentes. L'échange des ressources rares et la règle de cet échange (le prix) sont donc fixés par le marché. Ensuite, il est pertinent de se demander si une économie peut exister sans marché. Les sociétés premières semblent en effet fonctionner sans marché : le produit de la chasse, par exemple, est mis en commun puis réparti entre les différents membres de la tribu. [...]
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