La création de l'UEM est un projet de l'Union européenne depuis la fin des années 1960.
Dans une zone économique et monétaire par définition, « one size must fit all », selon Omar ISSING, membre du directoire de la Banque Centrale européenne. Autrement dit, la même politique monétaire doit aller et convenir à tout le monde. Cette union doit permettre une forte intégration de la zone qui partage la même monnaie. Cette zone correspond alors à ce que les économistes appellent « zone monétaire optimale ».
Mais la zone euro en est-elle une ? Quel bilan aujourd'hui pour cette union économique monétaire ? Alors que les Européens perdent confiance dans leur monnaie commune, d'après l'eurobaromètre 2005 ils ne seraient plus que 51% à considérer que l'adoption de l'euro a été « une opération globalement avantageuse » pour leur pays. Cette défiance est-elle justifiée ?
[...] Ses répercussions affectent profondément les économies des États membres de la zone euro. D'abord, c'est une opération particulièrement réussie sur le plan logistique. Changer la monnaie de plus de 300 millions d'Européens en l'espace de quelques semaines est une performance réellement impressionnante. Ce succès s'explique par la qualité des préparatifs menés à tous les niveaux par l'ensemble des acteurs concernés, sans parler de l'accueil enthousiaste de la part du public. Dans tous les pays, la période de transition a été beaucoup plus courte que prévue. [...]
[...] La politique monétaire est marquée par le calme plat depuis 2003. La Banque centrale n'a pas touché au taux d'intérêt depuis plus de deux ans alors même que l'économie européenne décevait et que l'euro flambait par rapport au dollar. La BCE n'a donc pas joué son rôle de stabilisation conjoncturelle de manière active et ne s'est pas beaucoup préoccupée de l'appréciation de l'euro. *La pression des règles trop uniformes et restrictives de la BCE entravent la capacité de réaction de la zone Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC) : mis en place par le traité d'Amsterdam (1997). [...]
[...] Plus question du RU, de la Suède grand pays en dehors de l'UEM. *Questions environnementales L'UE a joué un rôle important dans l'entrée en vigueur du protocole de Kyoto en février 2005malgré l'opposition américaine. Mais elle doit maintenant tenir ses engagements de réduction de l'émission de gaz à effet de serre, et préparer la suite, puisque le protocole de ne porte que jusqu'en 2012. La Commission semble en retard sur la précédente en matière environnementales, et devrait s'attaquer à la question des émissions provoquées par les transports. [...]
[...] Le bilan de l'UEM La création de l'UEM est un projet de l'Union européenne depuis la fin des années 1960. Une union économique et monétaire se caractérise par l'existence entre plusieurs états de politiques économiques concertées, d'une politique monétaire unique, d'une banque centrale commune émettant une seule monnaie. Dans une UEM une seule monnaie circule librement et chaque pays abandonne de fait sa souveraineté monétaire au profit d'une souveraineté commune. L'UEM européenne, regroupe : la France, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, le Luxembourg, l'Autriche, l'Allemagne, la Belgique, la Grèce, les Pays Bas et la Finlande. [...]
[...] Sa mission principale est d'assurer la stabilité des prix. Seuls les pays qui peuvent satisfaire ces critères pourront participer à cette monnaie unique: déficit budgétaire inférieur à du PIB, absence de financement du déficit budgétaire, limitation de la dette publique à du déficit, autorisation d'un écart maximal de pour le taux d'inflation (par rapport aux trois meilleurs parmi les Etats membres) et de pour le taux d'intérêt (par rapport aux taux les plus faibles de la Communauté). La BCE est indépendante à l'égard des gouvernements et de la Commission de Bruxelles. [...]
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