En octobre 1973, le choc pétrolier, caractérisé par un prix du baril multiplié par quatre, montre le début de la crise contemporaine. La conjoncture plonge dans une période de récession où les taux de croissance fléchissent et la consommation progresse au ralenti. De là, aucunes perspectives claires apparaissent pour sortir de la crise. Alors plusieurs politiques sont mises sur le devant de la scène, on se trouve face à un conflit politique et économique pour le choix de la politique " idéale ".
La seule certitude est qu'il faut retrouver une croissance, soit un accroissement durable de la production globale de l'économie. Pour cela, seule une augmentation de la production permet cela, ce qui permettrait à la conjoncture de brasser une période de reprise.
Le paramètre fondamental qui apparaît comme celui sur lequel on doit s'intéresser est l'investissement. Ceci car l'investissement est l'opération réalisée par un agent consistant à obtenir des biens de production. Dans une entreprise, c'est une dépense destinée à maintenir ou accroître son potentiel productif, et donc d'accroître ou de maintenir la production. L'investissement joue un rôle important dans une économie car il se situe autant du côté de la demande que de l'offre.
Mais cet investissement a un coût et il existe plusieurs façons pour une entreprise d'obtenir un financement. Celui qui dépend le plus du taux d'intérêt est le financement externe basé sur un emprunt, cet emprunt a aussi un coût : le taux d'intérêt.
C'est alors ce taux d'intérêt qui surgit comme étant le paramètre de base des politiques de relance de l'économie et donc de la croissance. En effet, le taux d'intérêt apparaît comme le " loyer de l'argent ", c'est la rémunération de l'agent " prêteur ".
On se demande alors si une baisse du taux d'intérêt permet une relance de l'investissement, qui mettrait sur la bonne voie d'une hausse de la production, et le retour de la croissance.
Pour cela, on s'attardera tout d'abord sur les différentes politiques présentes, avec le conflit Keynes – Néoclassiques, et leurs caractéristiques, puis sur les effets de leur application pour la conjoncture.
[...] Il s'oppose plus que fortement à la loi de Say qui est que l'offre crée sa demande, ce serait même l'inverse. Keynes conçoit que l'investissement soit primordial pour la reprise, cela il ne le nie pas. Mais il apporte un plus en affirmant que " l'épargne et l'investissement sont déterminés et non les déterminants Les déterminants sont pour lui la propension à consommer, qui est la fraction du revenu qui est consommer. Plus elle est grande, moins l'épargne l'est mais plus l'incitation à investir est grande. [...]
[...] Keynes nous montre donc qu'une hausse du taux d'intérêt alors que les Classiques affirmaient que cela permettait une augmentation de l'accumulation du capital va diminuer les investissements rentables et donc les investissements en général. En effet, les entreprises vont voir une demande effective peu motivante, due à une consommation en baisse avec le taux d'intérêt, et ne vont pas envisager un accroissement de leur capital et de leur production. Ceci est trop risqué. Au contraire, Keynes préconise une augmentation du revenu et une baisse du taux d'intérêt pour rendre les investissements plus attractifs. [...]
[...] La baisse des taux d'intérêt permet-elle la relance de l'investissement et/ou le retour de la croissance ? Introduction En octobre 1973, le choc pétrolier, caractérisé par un prix du baril multiplié par quatre, montre le début de la crise contemporaine. La conjoncture plonge dans une période de récession où les taux de croissance fléchissent et la consommation progresse au ralenti. De là, aucunes perspectives claires apparaissent pour sortir de la crise. Alors plusieurs politiques sont mises sur le devant de la scène, on se trouve face à un conflit politique et économique pour le choix de la politique " idéale La seule certitude est qu'il faut retrouver une croissance, soit un accroissement durable de la production globale de l'économie. [...]
[...] En effet, la baisse est utile pour la période de reprise de l'économie mais une baisse trop forte et trop longue provoque l'effet contraire : SURCHAUFFE. Nous pouvons donc terminer notre analyse en montrant l'importance d'une unité centrale qui doit maintenir un bon équilibre entre le niveau des taux d'intérêts nécessaires à un bon niveau d'investissement ; mais aussi maintenir un niveau des taux suffisant pour éviter la surchauffe. Cette surchauffe étant plus dangereuse qu'une baisse d'investissement temporaire car elle mène inexorablement vers la récession et la crise. [...]
[...] Si l'on fait une simulation se portant sur le comportement de l'économie dans une période précédente, mais avec le niveau des taux comme celui de 90- 93. Alors on peut conclure que la variation de la production aurait été supérieure à celle réellement observée. Cet écart représente une perte de du PIB pour cette période. De plus, une baisse des taux d'intérêts permet une meilleure santé des milieux financiers et donc une croissance des actions en bourse. Cela permet d'apporter des fonds aux entreprises et donc de favoriser les investissements. [...]
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