En Septembre 2007, le chômage en France était d'environ 8.7%. Le chômage des travailleurs les moins qualifiés, c'est-à-dire des personnes possédant le moins de diplômes, en représentait une grande partie. Le coût du travail, qui est constituait du salaire net, des cotisations sociales salariales et des cotisations sociales patronales, a parfois son rôle à jouer sur le chômage. Mais peut-il avoir un effet sur le chômage des moins qualifiés ? Nous allons donc voir que la baisse du coût du travail peut réduire le chômage des travailleurs les moins qualifiés, mais que ce procédé présente plusieurs limites (...)
[...] La baisse du coût du travail peut réduire le chômage des travailleurs les moins qualifiés. En Septembre 2007, le chômage en France était d'environ Le chômage des travailleurs les moins qualifiés, c'est-à-dire des personnes possédant le moins de diplômes, en représentait une grande partie. Le coût du travail, qui est constituait du salaire net, des cotisations sociales salariales et des cotisations sociales patronales, a parfois son rôle à jouer sur le chômage. Mais peut-il avoir un effet sur le chômage des moins qualifiés ? [...]
[...] Les nouvelles entreprises vont devoir recruter du personnel, vont devoir faire appel à d'autres entreprises du pays (sous-traitance) et vont donc permettrent de créer de nouveaux emplois, et plus particulièrement des emplois pour les moins qualifiés car ceux-ci vont accepter un salaire bas, le chômage étant important. De plus, la baisse des coûts du travail permet comme nous l'avons vu, de faire baisser les prix. La compétitivité-prix du pays augmente alors. La demande extérieure est plus forte, il faut augmenter la production pour répondre à cette demande, et donc, il faut embaucher pour pouvoir accroître les capacités de production nécessaire. La baisse du coût du travail peut donc réduire le chômage des travailleurs les moins qualifiés. Mais ce système présente cependant plusieurs limites. II. [...]
[...] La baisse du coût du travail entraîne une substitution du facteur travail au facteur capital. En effet, plus le coût du travail diminue, plus l'entreprise préfèrera utiliser ce facteur et le remplacer au facteur capital. De plus, la baisse du travail a des effets sur les prix. Les coûts du travail étant moins chers, les entreprises peuvent alors baisser leurs prix. La demande va alors augmenter, l'entreprise va devoir augmenter sa production pour y répondre, augmenter ses facteurs de production et donc embaucher. [...]
[...] De plus, si ceux-ci ont été embauché alors qu'ils étaient au chômage, ils ont probablement dû accepter un salaire imposé par l'entreprise et pas très élevé. La diminution du coût du travail ne peut donc pas passer par la diminution des salaires des salariés les moins qualifiés. Leurs salaires étant déjà faible, une diminution ne serait pas réalisable. C'est pourquoi, la baisse du coût du travail des salariés les moins qualifiés ne peut reposer que sur une diminution des charges sociales principalement. B. [...]
[...] Malgré une baisse du coût du travail, aujourd'hui, le chômage des salariés les moins qualifiés est difficile à résorber. Aujourd'hui, les compétences sont très importantes pour travailler. La compétence d'un travailleur comprend sa qualification (diplôme), le savoir-être et le savoir-faire. Le savoir- faire d'un individu s'acquiert par l'expérience professionnelle. Or, les personnes au chômage ne peuvent donc pas en acquérir. Ce phénomène peut aussi peut-être expliquer le chômage structurel. La baisse des coûts du travail ne peut donc pas totalement suffire pour faire baisser le chômage des moins qualifiés. [...]
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