Echanges économiques, individualisme, progrès économique, progrès social, échanges sociaux, échanges culturels
Depuis bientôt plusieurs décennies, les diverses sociétés ou civilisations mondiales connaissent des évolutions fortes accompagnées de transformations héréditaires de leurs structures qui affectent indirectement les modes de vie, de pensées ou encore de socialisation des individus qui évoluent au sein de celles-ci. En effet, si l'on considère uniquement les sociétés occidentales autrement dit nos sociétés, au sein desquelles nous évoluons chaque jour, ces dernières ont été l'objet, au cours des cinquante dernières années, de mutations importantes, actuellement propres à nos sociétés dites modernes mais désormais aussi en développement dans des nations que l'on appelle émergentes de part l'importance qu'est en train d'acquérir leur économie à un niveau mondial. Nos sociétés, à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, ont connu une phase de croissance économique restée jusqu'à nos jours sans précédent et que Jean Fourastie dénomma les Trente Glorieuses.
[...] Ce type de raisonnement va toutefois présenter de nombreux désavantages pour notre société car elle va engendrer une dégradation des rapports humains qui vont devenir en quelque sorte artificiels. Ce mode de pensées va nuire au principe de vertu et ainsi affecter par la même le sentiment de bien être général du fait d'une diminution du bonheur des individus. En effet, si l'on considère par exemple la thèse de Kant en ce qui concerne la vertu, le philosophe allemand avance que tout action vertueuse consiste à faire le bien au sens moral du terme, or cela va parfois voire même souvent à l'encontre des avantages et da la volonté des individus. [...]
[...] De nos jours, la notion d'échange inclut donc dans son fonctionnement un raisonnement économique notamment en ce qui concerne un calcul couts/avantages réalisé par les individus avant de procéder à n'importe quel échange. Or ce fonctionnement présente de nombreux dangers pour notre société notamment si l'on considère le fait qu'il va nuire à certaines valeurs pourtant essentielles de celles ci comme par exemple le respect de l'autre ou encore le principe de vertu, des valeurs pourtant prépondérante afin d'assurer des échanges sereins entre les Hommes et donc de ce fait la cohésion. [...]
[...] Ainsi, comme on a pu le voir précédemment, la notion d'échange peut revêtir plusieurs sens dont économique mais pas seulement, en effet, cette notion peut présenter dans le même temps des aspects culturels, politiques ou encore sociaux en lien avec la diversité des composantes de notre société. Cependant, comme c'est le cas dans notre société ces différents aspects agissent en interdépendance constante et restent indirectement ou directement liés à l'aspect économique de l'échange. Néanmoins, certains types d'échanges demeurent totalement indépendants de toute logique voire d'une quelconque pensée économique. [...]
[...] En effet, le risque pour nos sociétés réside aujourd'hui dans le fait que devant un individualisme croissant ainsi qu'une méthode de fonctionnement tournée d'avantage vers le progrès économique et technique que social, l'aspect économique des échanges devienne omnipotent, privant de se fait une grande partie de la population des libertés ou avantages jusqu'alors garantis, les relations entre les êtres vivants devenant artificiels et supprimant de ce fait une grandes parties du lien social pourtant essentiel au développement des individus notamment en ce qui concerne leur épanouissement. De nouveaux défis et problématiques apparaissent ainsi pour nos nations, des problématiques telles que : quels types d'échanges devra-t- on favoriser, les échanges économiques garants d'un développement matériel ou alors les échanges sociaux ou encore culturels garants d'un progrès social et humain ? Or afin de trouver des réponses, ces problèmes devront faire l'objet d'un large consensus tant de la part de la société civile que des gouvernements. [...]
[...] Les échanges qui sont la clé de voute de ce système économique, qui ne correspond à rien d'autre qu'à notre système capitaliste, vont donc recouvrir ici uniquement un sens économique Chaque ouvrier se trouve avoir une quantité de son travail dont il peut disposer, outre ce qu'il en applique à ses propres besoins ; et comme les autres ouvriers sont aussi dans le même cas, il est à même d'échanger une grande quantité des marchandises fabriquées par lui contre une grande quantité des leurs, ou, ce qui est la même chose, contre le prix de ces marchandises [ ] en sorte qu'il se répand, parmi les différentes classes de la société, une abondance universelle (Adam Smith). La notion d'échanges revêt donc ici un sens économique étant donné qu'il rentre dans le cadre d'un processus de production, de flux monétaires ainsi que de réponse aux besoins matériels des individus qui vont échanger naturellement leur travail afin de subvenir à leurs besoins créant de ce fait une interdépendance ainsi qu' une complémentarité entre les Hommes. [...]
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