A l'occasion des élections présidentielles françaises, le slogan « travailler plus, pour gagner plus » a été placé sur le devant de la scène. Depuis plusieurs mois, la crise financière a conduit les individus à reconsidérer leur choix en matière d'épargne et de biens. Les arbitrages en matière de biens, d'épargne et de travail sont donc au cœur de l'actualité. Cette actualité interroge sur la rationalité de certains acteurs. Dans un premier temps, la rationalité a été défendue dans une acception dite substantive, avant qu'elle ne soit reconsidérée dans une acception limitée ou procédurale. L'individu peut être, en micro-économie, assimilé au consommateur, cependant, les choix individuels concernent aussi l'entreprise et justifie que l'on puisse s'intéresser au producteur.
Sur quoi portent les arbitrages de tels individus et que révèlent ces arbitrages ?
Les arbitrages individuels sont tout d'abord liés au travail, à partir du moment où le loisir, ou non-travail, représente un coût d'opportunité (1re partie). Ces arbitrages sont concomitamment liés aux biens et services et ils donnent des informations sur la nature de ces biens et services (2e partie). Cependant, tout individu rationnel sait devoir se placer dans une perspective intertemporelle et de ça, il est influencé par des phénomènes conjoncturels aussi bien que structurels (3e partie).
[...] Les défauts structurels du marché national L'arbitrage de chaque individu dépend d'allocation qui, pour les peu qualifiés ou les non-qualifiés, représentent 90% du revenu d'activité au cours de la première année de chômage et 60% pour les qualifiés. Ainsi, les arbitrages de l'offreur de travail dépendent-ils très étroitement des problèmes structurels propres à chaque marché du travail national ? : sur un marché peu flexible comme en France par exemple. Du point de vue des arbitrages liés au travail, la situation des demandeurs est bien plus simple. [...]
[...] Des facteurs d'influence structurels La fiscalité pesant sur le travail et sur les revenus du travail Premier de ces facteurs : la fiscalité qui pèse sur le travail et sur sa rémunération. Les cotisations sociales affectent le salaire brut d'un individu, ou de tout salarié. Elles représentent normalement un salaire différé, ou un revenu qui pourrait être perçu s'il survient une invalidité, une maladie ou un licenciement. L'individu rationnel doit donc prendre en compte la rémunération dont il bénéficie dans le présent mais aussi ses sources de revenus pour le futur. [...]
[...] De la même façon, les arbitrages du producteur dépendent du niveau de salaire réel, des prix relatifs des facteurs capital et travail, du taux d'intérêt, et des variations de prix relatifs qui résultent des changements dans les attitudes de consommations et dans les évolutions d'accès à certaines ressources. Ce qu'il faut ajouter, des variables plus macro-économiques, structurelles ou conjoncturelles, influencent elles aussi ces arbitrages, inflation, chômage, retraite. L'individu est-il, face à autant de variables, toujours rationnel ? Bibliographie indicative Micro-économie. [...]
[...] A l'équilibre, la pente de la tangente est égale à la pente de la droite budgétaire, donc le taux d'intérêt sera égal au taux de préférence intertemporel. L'arbitrage dynamique avec variation du taux d'intérêt Si on a une hausse du taux d'intérêt, on va épargner plus, donc on va consommer moins en période pour avoir plus consommé en période 2. L'arbitrage de l'individu, face à l'évolution des taux d'intérêt, dépend de la combinaison de deux effets. Une baisse du taux d'intérêt incite à substituer de la consommation présente à la consommation future. Une hausse produit l'effet inverse. [...]
[...] On peut ainsi relier les deux périodes de consommation C1 et C2, par l'intermédiaire des revenus. Prêter ou emprunter : la possibilité de consommer plus ou moins que son revenu Il apparaît que chaque individu peut faire l'arbitrage suivant : consommer plus que son revenu dans le présent, mais ceci le forcera à consommer moins que son revenu dans le futur. Ou alors, il peut consommer moins que son revenu dans le présent, et l'épargne ainsi dégagée lui permet de consommer plus que son revenu dans le futur. [...]
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