Aujourd'hui en France, le système capitaliste se caractérise par une recherche constante de profits. Ainsi les entreprises investissent pour augmenter leurs productions et donc augmenter la croissance. Cependant il est bon de se demander si l'investissement entraîne toujours un effet de croissance économique avec lui.
Le coût de l'investissement fait ne permet pas tout le temps d'être bénéfique pour l'entreprise. En effet si ce cout est trop important par rapport aux retombées, on peut assister à un phénomène appelé l'effet boomerang. Ce phénomène se produit lorsque la rentabilité économique (qui mesure la performance économique de l'entreprise par rapport à son capital employé pour augmenter cette même performance) est inférieure à l'investissement fait. Dans ce cas, la performance financière de l'entreprise (qui mesure le niveau de profit dégagé par les capitaux propres de l'entreprise) est inférieure à la rentabilité économique
[...] Dans ce cas l'investissement n'a pas eu l'effet voulu. On peut mettre ensuite en avant la théorie des rendements décroissants. Cette loi met en avant le fait que plus il y a de capital de production, plus il est difficile d'augmenter la croissance. La hausse de l'investissement fait que la production augmente moins fort, elle est proportionnellement moins élevée qu'avant. Chaque ajout d'une unité de capital supplémentaire aura, certes un effet positif sur la croissance, mais proportionnellement moins élevé que l'ajout précédent. [...]
[...] Or si le taux d'intérêt est élevé, les entreprises empruntent moins en théorie et donc investissent moins. Cependant l'investissement entraine dans la majorité des cas une croissance, notamment en réalisant des économies d'échelle, en respectant l'équilibre emploi-ressource, en innovant et grâce à un autre outil : l'accélérateur. Dans un premier temps, l'investissement permet d'augmenter le capital technique, et donc de réaliser des économies d'échelle. En effet, en accroissant la quantité de sa production, l'entreprise réalise des économies d'échelle car le coût de production d'un bien diminue. [...]
[...] Nous verrons d'abord que l'investissement n'entraine pas toujours la croissance, puis nous exposerons les conditions dans lesquelles il peut le faire. Dans un premier temps, nous pouvons voir que l'investissement n'entraine pas obligatoirement la croissance à cause de plusieurs phénomènes économiques : coût, rendements, accumulation et institutions. Le coût de l'investissement fait ne permet pas tout le temps d'être bénéfique pour l'entreprise. En effet si ce cout est trop important par rapport aux retombées, on peut assister à un phénomène appelé l'effet boomerang. [...]
[...] De plus, grâce à l'équilibre emploi-ressource, on peut affirmer que l'investissement entraine la croissance. L'investissement entraine une hausse du capital de production qui s'accompagne d'une hausse de la productivité et donc une hausse des profits. Il y a alors deux possibilités : -soit l'entreprise baisse les prix de ventes de ses produits, ce qui en traine une hausse de la consommation, donc une hausse de la production et donc de la croissance. -soit l'entreprise augmente les salaires de ses employés, les ménages ont alors plus de revenus disponibles bruts et peuvent choisir soit d'épargner, soit de consommer. [...]
[...] Ce phénomène lié à la contrainte technologique est alors un accélérateur de l'investissement. En conclusion, on peut alors dire que l'investissement n'entraine pas toujours la croissance de par plusieurs phénomènes et processus économiques (effet boomerang, rendements décroissants, suraccumulation) et parce que l'investissement peut être orienté par plusieurs institutions, notamment l'Etat et la BCE. Néanmoins, le but même de l'investissement est de contribuer à la croissance (au niveau microéconomique comme macroéconomique). Ainsi, l'investissement s'accompagne d'économies d'échelle, d'innovation, d'accélérateur et est donc synonyme de croissance. [...]
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