Alors que le paradigme keynésien était apparu comme solution miracle pour rééquilibrer les économies post-crise de 1929 et post-guerre mondiale, et que les politiques macroéconomiques d'inspiration keynésienne avaient prouvé leur efficacité, le choc pétrolier de 1973 semblait sonner le glas des politiques conjoncturelles. Le keynésianisme connaissant son premier échec flagrant, les dirigeants ont prêté l'oreille aux théories des monétaristes, aussi appelé Ecole de Chicago (du nom de l'université où est né le mouvement), ou encore école néo-quantitativiste.
[...] Il est à noter que si l'Ecole de Chicago, et notamment Milton Friedman, vont influencer les économies capitalistes à partir de la fin des années 70, nous verrons que la théorie quantitativiste originelle n'a été que très peu de temps appliquée en tant que telle. On peut dès lors se demander ce que l'école monétariste a su apporter de nouveau pour convaincre les dirigeants que leur vision de l'économie pouvait sortir le capitalisme de la crise. Quelles modifications l'école quantitativiste a-t-elle apporté au paradigme keynésien ? I. Les origines du monétarisme friedmanien. [...]
[...] La théorie monétariste. a)Les postulats de base du monétarisme. Grands principes de base du monétarisme : _ Le secteur privé est stable : On reprends les principes essentiels du libéralisme économique. Intervention de l'état caca, responsable des instabilités du système, de la faim dans le monde, du Sida, et de l'ascension de Céline Dion au box office. _la croissance de monnaie est le principal déterminant du PIB. _Selon les monétaristes, deux facteurs influent sur le PIB nominal (qui est composé des prix et de la quantité de biens). [...]
[...] La baisse du cours des devises rééquilibre la balance des paiements, rendant plus attractives les importations d'un pays dont la monnaie se dévalorise par la compensation de la liquidité créée. opposition au FMI qui empêche l'allocation optimale des ressources. Adopté dans es 70ies. III. Applications empiriques des travaux de l'école de Chicago. Les politiques d'inspiration monétaristes 1979 : Paul Vocker devient président de la Fed Federal reserve board, banque centrale américaine (expliquer ce qu'est la Fed vite fait) lance la première expérience monétariste. Elle se concentre sur les réserves bancaires. [...]
[...] Une réaction au Keynésianisme. Keynes considère que la monnaie n'est qu'un facteur parmi d'autres. Réaction au keynésianisme postulats de base différents Pour les monétaristes, la demande de monnaie est une des fonctions les plus stables, alors que pour Keynes, elle est justement particulièrement instable. Opposition au principe keynésien selon lequel la propension à consommer augmente avec le revenu. Pour Friedman, la consommation est liée au revenu permanent (de toute une vie), et non au revenu courant. Pour Keynes, les prix sont rigides, alors que pour Friedman, ils sont très fluctuants. [...]
[...] Seule compte la politique monétaire.(cf. Dunoyer). déterminé la politique monétaire de la banque mondiale du milieu des 80ies au milieu des 90ies pendant lesquelles de nombreuses entreprises des pays en voie de développement furent privatisées. Exemple du Chili : voyage controversé de Friedman là bas. Il a aidé à asseoir la domination de Pinochet sur l'économie, tout en s'acharnant à détruire toutes les nationalisations de Salvador Allende. Il a notamment pour cela formé à l'université de Chicago les Chicago Boys, groupe d'économistes libéraux chiliens. [...]
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