Dans ce papier, nous étudions un VAR structurel composé de trois variables : le taux de croissance du PIB, le taux de croissance de la masse monétaire M2, et la variation du taux d'intérêt réel à trois mois.
Ce modèle s'applique aux Etats-Unis, sur la période 1959 à nos jours. C'est une large période qui englobe de nombreux chocs (notamment les chocs pétroliers).
Les données ont utilisées proviennent de la base de données de la Banque Fédérale Américaine de Saint-Louis (http://www.research.stlouisfed.org), et sont de fréquence trimestrielle.
Les séries ont toutes été préalablement nettoyées, au moyen de variables dummies afin que le modèle capte l'information pertinente, et non les périodes atypiques de l'histoire (notamment la période du choc pétrolier de 1979).
Je me suis inspiré, pour réaliser cet étude, des travaux de Gali (1992) “How well does the IS-LM model fit postwar U.S. data?” The Quarterly Journal of Economics, 107:709–738. ainsi que des travaux de Gerlach et Smets (1995) “The monetary transmission mechanism: Evidence from the G-7 countries.” Discussion Paper 1219, Center for European Policy Research, et enfin de ceux de Jordan et Lenz ‘‘Identification of macroeconomic shocks : Variation of the IS/LM Model''.
[...] Un choc de demande n'a qu'un effet temporaire sur l'activité. Un résultat étrange cependant est que l'activité semblerait baisser suite à une stimulation par la demande, pour ensuite revenir à son état initial : Ces modifications sont détaillées dans l'annexe, avec les indications mathématiques correspondantes, ainsi que les graphes de réponse : Le programme Rats utilisé est une copie directe du programme MonteVar.prg, auquel j'ai substitué le modèle Var utilisé, ainsi que la décomposition des facteurs. Les fonctions de réponses obtenues avec cet ajout sont identiques. [...]
[...] Quel que soit l'horizon considéré, la variance s'explique principalement par cesdites variables. Ainsi, les chocs de demande et les impulsions monétaires n'ont aucun effet sur la croissance du PIB à court terme (comme nous l'avions supposé lors de l'élaboration du modèle). Puis, ces chocs n'occupent qu'une légère part dans l'erreur de prévision (respectivement 7 et à long terme). Seule la variance du taux d'intérêt à court terme est expliquée à 25% environ par les chocs d'offre et les impulsions monétaires. [...]
[...] Une approche du modèle IS/LM par un var structurel Présentation de l'étude Dans ce papier, nous étudions un VAR structurel composé de trois variables : le taux de croissance du PIB, le taux de croissance de la masse monétaire M2, et la variation du taux d'intérêt réel à trois mois. Ce modèle s'applique aux Etats-Unis, sur la période 1959 à nos jours. C'est une large période qui englobe de nombreux chocs (notamment les chocs pétroliers). Les données utilisées proviennent de la base de données de la Banque Fédérale américaine de Saint-Louis (http://www.research.stlouisfed.org), et sont de fréquence trimestrielle. [...]
[...] J'ai procédé à l'accumulation des fonctions de réponse afin de pouvoir interpréter les effets cumulés des chocs dans périodes , ainsi qu'à la création d'intervalles de confiance, obtenus par la méthode de Monte-Carlo . Tous les graphes restent dans l'intervalle de confiance. On peut alors procéder à l'interprétation des fonctions de réponse en terme économique. Interprétation des Fonctions de Réponses On remarque tout d'abord que les restrictions imposées lors de l'identification du modèle sont respectées (ou en partie). Ainsi, on constate qu'un choc d'offre déplace de manière définitive le PIB, alors qu'un choc de demande n'a pas d'effet à long terme sur ce dernier. [...]
[...] Ici les arguments sont bien entendu lesdits taux de croissance, qui sont inférieurs à 5%. Nous étudions ces variables par un modèle VAR, comme souvent effectué dans la littérature de ce type d'étude. Choix du Modèle VAR Notre modèle s'écrit donc de la forme suivante : , où = , est l'opérateur retard, et le vecteur des résidus. On considère que ce modèle VAR est la forme réduite du VAR structurel suivant : , avec Var = est une matrice diagonale, où est un choc structurel sur l'offre de biens (déplacement de la courbe est un choc structurel sur la demande de biens (déplacement de la courbe et est un choc structurel sur l'offre de monnaie (déplacement de la courbe LM) ; et est un opérateur retard. [...]
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