Il convient donc de se demander quel est leur apport pour la théorie économique et quelles conséquences peuvent être tirées en matière de politique économique. Les nouvelles théories de la croissance permettent de combler certaines lacunes des théories néoclassiques, et de tirer des conclusions en matière de politique économique, mais elles comportent quelques limites
[...] - Cette technologie ne permet pas d'expliquer la croissance permanente des économies développées depuis la 2ème guerre mondiale (car si ce 3ème facteur est soumis à la loi des rendements décroissants, il faut alors un 4ème facteur) : il faut donc chercher à montrer pourquoi le progrès ne diminue pas à long terme. - Enfin, le processus de divergence des croissances économiques dans le monde se poursuit malgré la circulation progressive de l'information scientifique et l'imitation opérée par les pays en retard. La technique ne semble donc pas expliquer assez précisément la croissance. [...]
[...] Les innovations des nouvelles théories de la croissance : - Le progrès technique est considéré comme un facteur de production endogène. Son rendement à long terme est croissant, et il peut entretenir un processus de croissance permanente. On distingue alors quatre sources d'amélioration endogène de la productivité à long terme : l'accumulation de connaissances par l'investissement (Cf. P.M. Romer, en 1986, qui intègre l'apprentissage de la pratique, et le concept d'externalité ou de synergie entre producteurs), l'accumulation des connaissances par la Recherche et le Développement (incitation permanente à l'innovation ; rendement croissant de la production de connaissances par accumulation du patrimoine scientifique), l'accumulation du capital humain (Cf. [...]
[...] Conclusion Si les nouvelles théories de la croissances constituent un apport scientifique incontestable et comblent quelques lacunes des théories néoclassiques, elles ne permettent pas pour autant de résoudre les problèmes des chômage des pays développés. Se pose alors la question des objectifs de la croissance ; il faut en effet savoir si la priorité doit être donnée à l'expansion ou à l'emploi. Car les pouvoirs politiques manquent de nouvelles stratégies de l'emploi, plus ciblées sur la lutte contre le chômage structurel. [...]
[...] Quel est l'apport des nouvelles théories de la croissance ? Introduction La croissance est un phénomène difficile à expliquer et à conceptualiser. De nombreux économistes se sont penchés sur le problème et ont tenté de mettre en place des théories les plus représentatives possibles de la réalité. Les théories néoclassiques, dont notamment celle de Solow, ont présenté des limites importantes, en particulier car une grande partie de la croissance est expliquée par un facteur totalement exogène. L'enjeu des nouvelles théories de la croissance, appelées théories de la croissance endogènes, est donc d'aller plus loin dans la précision de l'explication. [...]
[...] ) ont dès lors une influence positive sur la croissance. - La présence d'effets externes importants implique que l'optimum social, somme des productions optimum des individus privés (agissant égoïstement pour leur propre profit), peut être amélioré : l'Etat doit donc lutter contre cette situation de sous - production par rapport à l'optimum souhaitable (par subventions par exemple). Les limites des nouvelles théories de la croissance : Le modèle réunit des hypothèses déjà formulées : - Rien de ce qui est apporté n'est pas déjà connu : l'analyse économique a reconnu depuis longtemps les effets externes de l'éducation, de la recherche et des infrastructures, et les gouvernements interviennent déjà en conséquence (pour stimuler l'investissement dans ces domaines). [...]
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