Risque, anthropologie de l'assurance, service marchand, assureur, responsabilité
« New York n'est pas la création des hommes, mais celle des assureurs.
Sans les assurances, il n'y aurait pas de gratte-ciel, car aucun ouvrier n'accepterait de travailler à une pareille hauteur, en risquant de faire une chute mortelle et de laisser sa famille dans la misère.
Sans les assurances, aucun capitaliste n'investirait des millions pour construire de pareils immeubles, qu'un simple mégot de cigarettes peut réduire en cendres.
Sans les assurances personne ne circulerait en voiture à travers les rues.
Un bon chauffeur est conscient de ce qu'il court à chaque instant le risque de renverser un piéton » Henry Ford.
[...] New York n'est pas la création des hommes, mais celle des assureurs. Sans les assurances, il n'y aurait pas de gratte-ciel, car aucun ouvrier n'accepterait de travailler à une pareille hauteur, en risquant de faire une chute mortelle et de laisser sa famille dans la misère. Sans les assurances, aucun capitaliste n'investirait des millions pour construire de pareils immeubles, qu'un simple mégot de cigarettes peut réduire en cendres. Sans les assurances personne ne circulerait en voiture à travers les rues. [...]
[...] L'assurance devient un bien premier, un bien fondamental ANTHROPOLOGIE DE L'ASSURANCE III RISQUE DU NÉOLOGISME D'« ASSURANCE À L'OBJET DE L' ASSURANCE On peut affirmer que l'assurance mobilise une notion fondamentale qu'elle a construite, organisée, en l'occurrence la notion de risque, pour devenir une institution, un instrument de la sécurité qui gère et fournit un besoin fondamental, à savoir la demande de sécurité. Sous cet angle, le risque devient un néologisme d'assurance ANTHROPOLOGIE DE L'ASSURANCE Néanmoins questions doivent être posées. Le risque doit-il être impérativement traité par l'assurance ? L'intervention de l'Etat peut-il, dans certains cas, être nécessaire pour que les principes d'équité soient respectés ? [...]
[...] Il songe à l'avenir. Volontairement, il fait un sacrifice personnel pour se prémunir contre le hasard. Dans l'assurance décès, il le fait même pour l'intérêt d'autrui, de façon désintéressée et la plupart du temps, pour accomplit un devoir moral. En ce sens, l'assurance rend conscient de ses responsabilités. Cette même sécurité apporte la confiance dans l'avenir. La sécurité créée par l'assurance présente, par répercussion, un intérêt général et social ANTHROPOLOGIE DE L'ASSURANCE II ASSURANCE HISTOIRE ET FONCTIONS D'UN SERVICE MARCHAND B FONCTION DE L'ASSURANCE : UN MOYEN DE CONSTITUTION DE CAPITAUX Investissements / Provisions Ce sont ces points qui justifient l'intervention de l'Etat dans le fonctionnement des contrats et dans le contrôle des marges de solvabilité 9 ANTHROPOLOGIE DE L'ASSURANCE II ASSURANCE HISTOIRE ET FONCTIONS D'UN SERVICE MARCHAND C FONCTION DE L'ASSURANCE : UN MOYEN DE CRÉDIT Clause de sureté 10 ANTHROPOLOGIE DE L'ASSURANCE II ASSURANCE HISTOIRE ET FONCTIONS D'UN SERVICE MARCHAND D LE SENS MODERNE DU MOT ASSURANCE L'« assurance est assimilée à certitude et garantie Au sens moderne, l'« assurance renvoie à contrat institution compagnie d'assurance Mais globalement, on retrouve des éléments récurrents qui induisent à un sens qui est incontestablement consubstantiel de la demande de sécurité. [...]
[...] Cet axiome semble évident ANTHROPOLOGIE DE L'ASSURANCE I RISQUE HISTOIRE D'UN MOT PLURIEL 2 sens Danger Défi Sens entrepreneurial Coexistence d'un aléa et d'un enjeu Risque accepté Pas de progrès sans dommages associés 5 ANTHROPOLOGIE DE L'ASSURANCE II ASSURANCE HISTOIRE ET FONCTIONS D'UN SERVICE MARCHAND L'idée de partager des risques précède l'invention de l'assurance Néanmoins, on enregistre la naissance du concept du risque L'histoire de l'assurance vie est à ce titre significatif 6 ANTHROPOLOGIE DE L'ASSURANCE II ASSURANCE HISTOIRE ET FONCTIONS D'UN SERVICE MARCHAND A FONCTION DE L'ASSURANCE : UN INSTRUMENT DE LA SÉCURITÉ Le paysan était attaché à sa ferme, et si elle brûlait, il était malheureux. L'homme moderne est attaché à sa voiture, et si on la détruit, il est ennuyé. Il n'est qu'ennuyé parce qu'il a l'assurance . Il serait malheureux s'il n'y avait pas d'assurances ! On pourrait d'ailleurs parler longuement de la notion d'assurance, c'est-à-dire du besoin qu'a l'homme de s'assurer contre le malheur. [...]
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