Il s'agit d'une analyse socio-économique du développement des pistes cyclables en zone urbaine. Dans une première partie est élaboré un état de l'art sur le sujet puis dans une seconde partie est présentée une analyse à partir d'un exemple bien documenté. Enfin la démonstration est conclue par des propositions concrètes visant à encourager le développement des pistes cyclables en zone urbaine.
La moitié de la population mondiale vit dans des villes, qui n'occupent que 2 % de la surface de la Terre. Dès lors, ces villes possèdent une empreinte écologique élevée, et la croissance urbaine entraîne des augmentations d'émission de CO2. La ville rencontre également des problèmes d'autre nature : l'espace, la mobilité... Les zones urbaines s'analysent et se conçoivent alors différemment pour faire face à ces problématiques. Naissent des initiatives telles que les "smart city", qui ont pour objectif de repenser les villes, en tant que localités intelligentes et durables, et concilient une volonté de construire des infrastructures performantes, qui sécurisent les espaces publics, et qui économisent les ressources. Le concept de mobilités intelligentes occupe une place particulière : la ville doit permettre de se déplacer de façon cohérente. D'où la question du développement des pistes cyclables en zone urbaine. Leur aménagement possède des implications sociales, économiques, et politiques. L'usage des pistes cyclables n'a pas que des bienfaits écologiques, mais également sociaux ou économiques.
[...] Il existe également des véloroutes, de grands itinéraires à vocation touristique. B. Les pistes cyclables Les pistes cyclables sont censées être exclusivement réservées aux cyclistes. Elles reposent sur l'idée que séparer les voies peut améliorer le trafic global : les différents usagers sont séparés selon leurs véhicules. Elles peuvent être matérialisées par une voie soit totalement séparée de la chaussée réservée à tous les véhicules, soit y être adjacente. Les pistes cyclables à distinguer des « bandes cyclables » qui ne sont qu'un marquage sur le sol, d'une largeur minimum de 1,50 mètre, adjacent à la chaussée, côtoyant donc les autres usagers. [...]
[...] La pratique du vélo se lie avec l'exigence de proximité. On peut évoquer la création de Corona-pistes : la construction de pistes cyclables temporaires, pour inciter les déplacements à vélo ou en trottinette. Le vélo permet un bon respect de la distanciation sociale. C'est pourquoi le gouvernement se sert de la crise sanitaire pour déployer de nouveaux aménagements. Le besoin de sécurité des citoyens est pris en compte : la plupart du temps, on met à disposition des aménagements spécifiques pour favoriser la sécurité des cyclistes. [...]
[...] D'où la question du développement des pistes cyclables en zone urbaine. Leur aménagement possède des implications sociales, économiques, et politiques. L'usage des pistes cyclables n'a pas que des bienfaits écologiques, mais également sociaux ou économiques. Les rues et donc les pistes cyclables sont des espaces publics pour lesquels l'aménagement devrait dépendre des besoins de la société qui les occupent. De plus en plus, on met en avant la relation entre la communauté locale et l'architecture urbaine, qui doit avant tout répondre aux besoins de la population. [...]
[...] La volonté du gouvernement La priorité du gouvernement est d'agrandir le réseau de pistes cyclables. Cette volonté découle du fait que l'usage du vélo permet de décarboner les mobilités. Développer l'utilisation des modes de circulation douce serait utile pour limiter la pollution, et augmenter la mobilité des personnes. Car mettre des pistes en place encourage grandement la mobilité de la population. Si des pistes existent, l'usage du vélo sera favorisé, et elles seront inévitablement utilisées par un nombre croissant de cyclistes. [...]
[...] L'aspect pratique pour les utilisateurs du réseau a aussi été pris en compte : notamment via le concept urbain de « voies vertes ». Ce sont non des chemins de promenade, mais des avenues le long desquelles les feux de signalisation sont synchronisés en fonction de la vitesse moyenne d'un vélo. Ce n'est donc plus la voiture qui règne. Les cyclistes peuvent ainsi rouler régulièrement, à leur vitesse, sans mettre pied-à-terre, ou en évitant au maximum de le faire. La ville ne cesse donc d'améliorer ses équipements, pour le confort de ses usagers. [...]
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