Karl Marx (1818-1883) est un auteur qui se situe entre le courant classique et néo-classique. Il a écrit de nombreux ouvrages en matière d'économie. En effet, son premier ouvrage en 1836, s'intitulait Contribution à la critique de l'économie politique, où il décrit les principaux concepts dans son œuvre économique et fait une critique des auteurs classiques. Il élabore son travail sur l'économie à partir d'une approche des œuvres de Ricardo.
Le capital est une œuvre en 3 tomes : il publie le premier tome avant sa mort, qui est la suite de son premier ouvrage ; le deuxième tome est publié en 1885, après sa mort, de même que le troisième tome, publié en 1894, qui montre les contradictions du capitalisme.
Dans les théories de l'économie de Marx, on voit une explication de la lutte des classes d'un point de vue économique et sociologique.
De plus, du fait que Marx ne connaisse pas d'auteurs néo-classiques, il ne s'y réfère pas dans ses ouvrages. Néanmoins, il se rapproche et essaye de dépasser les théories des auteurs classiques, et notamment sur la question de la valeur-travail. Adam Smith, par exemple, dit que la valeur d'une marchandise provient de la durée du travail pour en produire une.
[...] Marx a représenté cette production marchande par le schéma suivant : M A M Marchandise Argent Marchandise 1 = chaque producteur produit une marchandise 2 = puis il la vend sur le marché 3 = en contrepartie, il reçoit de l'argent 4 = enfin, il achète une autre marchandise à un autre producteur Les marchandises des étapes 1 et 4 ont la même valeur, du fait qu'elles ont nécessité la même quantité d'heures de travail pour les produire. Ainsi, la coordination est assurée par le marché, car c'est lui qui va décider si cette marchandise est utile ou pas. Si la marchandise ne peut pas être vendue, cela signifie qu'elle n'est pas utile. [...]
[...] Il a écrit de nombreux ouvrages en matière d'économie. En effet, son premier ouvrage en 1836, s'intitulait Contribution à la critique de l'économie politique, où il décrit les principaux concepts dans son œuvre économique et fait une critique des auteurs classiques. Il élabore son travail sur l'économie à partir d'une approche des œuvres de Ricardo. Le capital est une œuvre en 3 tomes : il publie le premier tome avant sa mort, qui est la suite de son premier ouvrage ; le deuxième tome est publié en 1885, après sa mort, de même que le troisième tome, publié en 1894, qui montre les contradictions du capitalisme. [...]
[...] Les caractéristiques de la production La production démarre par les rassemblements de capitaux ou capital- argent. Puis, l'argent va servir à acheter deux groupes de marchandises, c'est-à-dire des moyens de production, tels que des machines, des matières premières, de l'énergie, soit des biens intermédiaires, ainsi que de la force de travail, soit des travailleurs en leur payant un salaire. La combinaison de ces différentes marchandises à l'intérieur d'une entreprise, permet d'obtenir une autre marchandise. Ensuite, la vente de cette dernière marchandise intervient et le producteur peut récupérer l'argent, du fait que la valeur de la marchandise finale est supérieure à la valeur initiale. [...]
[...] Le salarié est rémunéré en fonction du travail fourni, donc il n'y a pas d'exploitation, ni d'inégalités pour les néo-classiques. Les différents modes de production Selon Marx, il y a un mode de production capitaliste, qui appartient à une époque historique donnée. Selon lui, ce mode connaîtra un jour une fin, qui est déjà contenue dans la contradiction entre les forces productives, c'est-à-dire les travailleurs et les techniques utilisées pour produire, et les rapports sociaux de production, soit ceux qui s'établissent entre les hommes durant la production. Pour Marx, ces rapports entre les groupes sociaux sont des rapports d'exploitation. [...]
[...] On peut citer la nourriture, le logement, la voiture, ou la télévision, qui sont des marchandises et des services considérés comme normaux pour un travailleur, mais aussi pour avoir des enfants et les éduquer. Ces marchandises et services sont nécessaires pour que le travailleur puisse travailler et pour qu'il puisse reproduire sa capacité à travailler. De ce fait, la valeur de la force de travail est plus forte en Inde, qu'en France. Par exemple, la valeur d'échange pendant un mois d'un ouvrier français est de 100 h de travail. Or, le nombre d'heures de travail fournies pendant le mois est de 150 h. [...]
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