Troisième pays d'Afrique par sa population (derrière le Nigeria et l'Ethiopie)1 et deuxième par son produit intérieur brut (après, l'Afrique du Sud et avant l'Algérie)2, l'Égypte est aussi le pays arabe le plus peuplé et dispose du quatrième produit intérieur brut du monde arabe. Même s'il ne représente que 3,3 % de la superficie du continent africain, le pays joue un rôle central sur le continent en reliant le Maghreb au Machrek et la méditerranée à la mer rouge. Cette double caractéristique lui confère sa valeur stratégique soulignée au XIXème siècle par le percement du canal de Suez et au XXème siècle par son rôle dans les
conflits au Proche et Moyen-Orient. D'un point de vue géopolitique, son capital historique et culturel constitue l'un de ses principaux atouts dans le monde.
[...] Elle est donc mieux à même d'exprimer une évolution dans le temps de l'économie d'un pays. De plus, comme on peut l'observer, les évolutions de la croissance sont plus importantes en monnaie locale qu'en dollar US. L'utilisation de la livre Égyptienne nous semble donc plus adaptée à une analyse sur longue période du PIB de l'Égypte. Loic Bonnardel Page 10 18/12/2006 Analyse macroéconomique de l'Égypte La croissance égyptienne de 1974 à 1991 On constate sur cette période un taux de croissance annuel moyen de 6,59%. [...]
[...] Résumé Il apparaît lorsque l'on étudie le taux de change nominal entre 1960 et 2002 qu'il y a effectivement corrélation entre les dépréciations et les améliorations du solde de la balance commerciale. Néanmoins corrélation ne signifie pas causalité et les successives améliorations du solde de la balance commerciale ne peuvent être expliquées par les seules variations du taux de change. L'analyse du taux de change réel à l'exportation met en évidence l'effet-prix dont bénéficient les exportations du pays à chaque dévaluation. L'analyse du taux de change réel à l'importation n'accrédite pas l'effet d'une dévaluation sur les importations, et confirme la particularité des pays bénéficiant d'une situation de rente. [...]
[...] En livres égyptiennes constantes, la croissance du PIB est constante de l'ordre de en moyenne. Ce n'est pas le cas du PIB en dollars courants dont la croissance s'accélère avec le temps. B. Les comptes extérieurs : Quelles caractéristiques ressortent de l'analyse des comptes extérieurs du pays ? La balance courante profite dans les années 80-90 d'importants transferts nets. La balance commerciale –constamment déficitaire entre 1960 et 2002- améliore son solde à partir de 1985 principalement grâce aux exportations de services. [...]
[...] Les comptes extérieurs On analysera ici dans une première partie la balance courante de l'Égypte de 1977 à 2002. On étudiera ensuite dans un deuxième temps, le double déficit (interne et externe) auquel a pu être confrontée l'Égypte durant cette période La balance courante de 1977 à La balance courante recense l'ensemble des flux monétaires du pays qui résultent des échanges internationaux de biens et de services, ainsi que des revenus et transferts courants. Elle se compose de la balance commerciale et des transferts nets provenant de l'étranger. [...]
[...] ~ Le paradigme rentier en question : l'expérience des pays arabes producteurs de brut. Analyse et éléments de stratégies, Revue TIERSMONDE, Juillet Septembre 2000. Hélène COTTENET. ~ Ressources exogènes et croissance industrielle : le cas de l'Égypte, Revue TIERS-MONDE, Juillet Septembre 2000. Françoise CLÉMENT. ~ Libéralisation économique et nouvelles configurations de Loic Bonnardel Page 34 18/12/2006 Analyse macroéconomique de l'Égypte l'emploi en Égypte, Revue TIERS-MONDE, Juillet Septembre 2000. Mahmoud ABDEL-FALIB. ~ Nouvelles perspectives sur l'avenir de l'agriculture et sur la question agraire en Égypte, Revue TIERS-MONDE, Janvier Mars 1990. [...]
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