Keynes a pour idée que les fluctuations du taux d'intérêt sont secondaires, relativement à celles de l'EMC. Cela s'explique par l'influence de la prévision, à court et à long terme (qui dépend de l'état de confiance).
- les investisseurs sont amenés à se fier aux cours boursiers, car il y a incertitude sur le futur.
- de mauvaises évaluations d'investisseurs ignorants, ou des préoccupations des professionnels pour leurs valeurs de marché, accentuent cette incertitude.
- ainsi, une grande partie de nos activités provient davantage d'un optimisme spontané que d'une prévision mathématique.
- et pour supprimer les crises de confiance, Keynes prône de supprimer le marché boursier et de le remplacer par une sorte d'achat direct de bons de financements auprès d'entreprises (...)
[...] L'analyse Keynésienne Au départ, formé par A. Marshall, Keynes est un néo-classique. Il s'interroge sur le problème de l'Angleterre des années 1920 : pourquoi y-a-t-il du chômage et que faut-il faire ? Il publie La théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie en 1936, où il cherche à expliquer la détermination du niveau d'emploi. Rappel. L'analyse libérale de la crise Explication du côté de l'offre : les bases du chômage seraient dans les conditions de production. Soit : le taux de salaire effectif est trop élevé. [...]
[...] M PPL Les conditions du plein-emploi Les déterminants de la consommation A. Principe de la demande effective (ou effective demand) Pour Keynes, tout se passe comme si les entreprises confrontaient 2 paramètres : le prix de l'offre globale P.O.G. qui mesure, pour chaque niveau d'emploi, le montant des recettes minimum exigées pour rentabiliser l'activité. le prix de la demande globale P.D.G. qui mesure, pour chaque niveau d'emploi, le montant des recettes anticipées par l'entreprise. Le niveau d'emploi effectif, déterminer par P.O.G. [...]
[...] les investisseurs sont amenés à se fier aux cours boursiers, car il y a incertitude sur le futur. de mauvaises évaluations d'investisseurs ignorants, ou des préoccupations des professionnels pour leurs valeurs de marché, accentuent cette incertitude. ainsi, une grande partie de nos activités provient davantage d'une optimisme spontané que d'une prévision mathématique. et pour supprimer les crises de confiance, Keynes prône de supprimer le marché boursier et de le remplacer par une sorte d'achat direct de bons de financements auprès d'entreprises. [...]
[...] rechercher le plein-emploi. stabiliser l'économie en réduisant l'ampleur des fluctuations conjoncturelles. politiques de demande (valables pour lutter contre le chômage et l'inflation) Modalités II. A. Agir sur la propension à consommer Par la redistribution, participe à la justice sociale et à l'efficacité économique. B. Agir sur le niveau d'investissement Par une politique monétaire de baisse des taux, cela se fait au risque de faire baisser l'EMC : mesure d'accompagnement. C. Agir sur la demande Par une politique de relance budgétaire qui admet le déficit public, on socialise l'investissement. [...]
[...] Les déterminants de l'investissement ΙΙ A. Le taux d'intérêt Selon Keynes, c'est le prix de la monnaie. Il correspond à la fois au rendement du placement financier, et au coût de l'investissement. C'est une valeur seuil, qui détermine en partie le niveau de l'investissement. B. L'efficacité marginale du capital (ou EMC) L'EMC est le rendement anticipé de l'investissement. Si EMC r alors l'entreprise peut investir. En diminuant on augmente donc le nombre de projets d'investissement rentables. Les déterminants du taux d'intérêt ΙΙΙ A. [...]
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