Analyse de l'entrepreneur à travers la pensée économique. Malgré la richesse des théories, aucune définition de l'entrepreneur unanimement reconnue n'existe. Chaque économiste ayant mis l'accent sur une dimension particulière de l'entrepreneur. La définition la plus générale de l'entrepreneur est sans doute celle de Mises. L'entrepreneur c'est l'homme en action. « L'économie en parlant des entrepreneurs, envisage non pas les hommes mais une fonction définie.
[...] Il organise la production. Et il innove. Elle est, par ailleurs, fidèle à Say lorsqu'elle définit l'entrepreneur par sa qualité de vigilance. L'entrepreneur est avant toute choses, l'homme qui cherche à réaliser un profit en adaptant la production aux changements probables de situation, ceux qui sont plus prompts que la foule, les pionniers qui poussent et font avancer le progrès technique[32]. Cette définition de l'entrepreneur généralise la théorie de l'entrepreneur innovateur de Schumpeter et rétablit la chronologie des évènements en faisant remarquer qu'avant tout changement technique l'entrepreneur a dû comprendre qu'en utilisant une nouvelle technologie il pouvait saisir une opportunité de profit encore inexploitée[33]. [...]
[...] Morale, Octobre, La prudence. Une morale des possibles, pp.123 133. [...]
[...] Ibid Le Van-Mesle (1988, p.136) Fontaine P. (1999, p.7), Classical Political Economy between Two Fires : Jean-Baptiste Say and Frank H. Knight on the Enterprise Economy”, History of Political Economy pp.1- 28. Courcelle-Seneuil J.G. (1852), Profit dans C.Coquelin et C. Guillaumin, Dictionnaire de l'économie politique, pp.454 456. Cité par Ribeil G. (1994), Courcelle-Seneuil, Fondateur du management moderne des entreprises au milieu du XIX° siècle dans J.P. Bouillon et B.P. Lecuyer L'invention de la gestion, Histoire et pratiques, Paris, L'Harmattan, coll. [...]
[...] Ce thème de l'entrepreneur est en revanche très présent dans l'école autrichienne qui grâce aux apports de Knight[5], Mises[6] et Schumpeter[7] a permis aux sciences économiques de ne pas oublier l'entrepreneur et de transmettre une partie de ses développements les plus pertinents aux sciences de gestion qui, aujourd'hui encore, calent ses analyses sur la théorie de ses grands auteurs. Malgré la richesse des théories aucune définition de l'entrepreneur unanimement reconnue n'existe. Chaque économiste ayant mis l'accent sur une dimension particulière de l'entrepreneur. La définition la plus générale de l'entrepreneur est sans doute celle de Mises. L'entrepreneur c'est l'homme en action. [...]
[...] Elle est la mémoire de l'entrepreneur qui grâce à elle peut suivre l'évolution des coûts, des ventes des marchandises et/ou le nombre de ses clients. Elle est un élément particulièrement important de l'art des affaires parce qu'elle éclaire les choix de combinaison productive. Courcelle-Seneuil ouvre ainsi la boîte noire refermée par la théorie de l'école de l'équilibre de la production et n'oublie pas de lier stratégie de l'entrepreneur et gestion de l'entreprise. Il suit Say qui rappelle que l'entrepreneur doit calculer les frais qu'occasionnent la fabrication du produit ( ) Il ne doit en entreprendre la fabrication ( ) que lorsqu'il peut raisonnablement espérer que sa valeur sera suffisante pour rembourses tous les frais de production La tradition française a donc une position nuancée qui peut, néanmoins, conduire à faire croire que la science des affaires peut être enseignée et qu'à ce titre il serait possible d'apprendre à avoir de bons jugements, à être prudent sur les bancs de l'école. [...]
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