Pour la microéconomie, toute action résulte d'un calcul. C'est sur la base de ce calcul qu'elle forge la théorie du choix rationnel. Tout choix économique commence donc par une mesure. Dans le cas de l'entrepreneur, la métrique est celle des coûts de l'entreprise, en général appelés les inputs. L'art du dirigeant c'est, après avoir calculé ces coûts, de les minimiser.
Notre exposé s'articulera sur cette logique de l'entrepreneur : calcul et minimisation des coûts.
[...] La redéfinition des coûts Le coût moyen n'est plus mesurable quand on a plus de 2 produits mais on peut étendre la notion de coût marginal (du produit en le définissant comme le coût supplémentaire dû au passage de qi à qi+1, la production des autres produits restant fixés (introduction de la notion de dérivée partielle). Ainsi, le coût marginal du produit i ne dépend pas seulement du niveau de production qi, mais aussi du niveau de production des autres produits. Economie de multi-production En 1977, J. Panzar et R. [...]
[...] Supposons par exemple qu'une entreprise possède l'immeuble qu'elle occupe. Si cet immeuble peut être loué à quelqu'un d'autre moyennant F par mois, l'entreprise devrait compter cette somme en tant que coût d'occupation de l'immeuble, car cela correspond aux gains auxquels elle renonce en ne le louant pas. Si l'entreprise ne peut pas se permettre de payer un loyer équivalent (car cela engendrerait un profit négatif), elle doit conclure que l'usage qu'elle fait de l'immeuble ne correspond pas à son emploi le plus productif. [...]
[...] On définit de manière symétrique les déséconomies d'échelle. De nombreux facteurs peuvent expliquer que les coûts moyens d'une entreprise baissent avec le niveau de la production : - la "division technique du travail" évoquée par Adam Smith : une échelle de production plus importante permet une meilleure spécialisation des tâches; - les coûts fixes de mise en place ne varient pas avec la production; ceci renvoie notamment aux phénomènes d'indivisibilité des équipements; - les caractéristiques des technologies : une usine chimique s'intéresse au coût de stockage d'un liquide quelconque dans une cuve sphérique en acier. [...]
[...] L'existence de coûts de transaction (cf. I.C) fait que bien souvent il s'agit de la même entreprise qui fabrique les deux produits, quand effectivement, il y a économie de multi-production. La présence d'économie de multi-production s'explique principalement par l'utilisation commune de facteurs de production. On peut citer quelques exemples : - l'utilisation optimale des matières premières : la poule dont on peut commercialiser la viande mais aussi les œufs; - les connaissances : c'est un facteur de production utilisé conjointement pour la production et la commercialisation de plusieurs produits interdépendants; - la distribution : le boulanger est aussi capable de vendre du pain que des viennoiseries ou des sandwiches. [...]
[...] Analyse des coûts Introduction Pour la microéconomie, toute action résulte d'un calcul. C'est sur la base de ce calcul qu'elle forge la théorie du choix rationnel. Tout choix économique commence donc par une mesure. Dans le cas de l'entrepreneur, la métrique est celle des coûts de l'entreprise, en général appelés les inputs. L'art du dirigeant c'est, après avoir calculé ces coûts, de les minimiser. Notre exposé s'articulera sur cette logique de l'entrepreneur : calcul et minimisation des coûts. Analyse des coûts Les coûts dans l'analyse microéconomique standard On introduit ici les premières notions liées au coût, en montrant comment ils s'intègrent dans l'approche microéconomique de la firme. [...]
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