Conjoncture francaise, dépenses publiques, commerce extérieur, consommation finale, diminution du pouvoir d'achat, consommation des ménages
Depuis le début de la crise économique initiée en 2007, l'économie de la France est en danger. Mais cette crise a été globale et la situation économique mondiale rencontre des difficultés. Aujourd'hui, l'économie mondiale est soutenue principalement par la croissance du PIB des économies avancées. En effet en 2011, leur PIB a subit une croissance d'une moyenne de 1,7%, en 2012 de 1,3% et enfin en 2013 elle est prévue à 1,1% par l'INSEE. Leur croissance ralentit légèrement mais est toujours présente. Toutefois, il convient de replacer la France dans son contexte régional qui est celui de l'Union Européenne dont les pays sont les principaux partenaires commerciaux (l'Espagne et l'Allemagne). La crise a particulièrement touchée la zone euro, ce qui a ainsi particulièrement ralentit la croissance de chacun des pays membres et donc de la France car les échanges et la demande mondiale adressée ont fortement diminués.
[...] Les dépenses de consommation en 2013 diminuent de moins en moins et ont retrouvé des variations positives lors du trimestre 2 et 3. L'inflation est beaucoup moins importante qu'en 2011 ou 2012 même si elle est toujours présente. Ainsi nous pouvons dire en octobre 2013 que le pouvoir d'achat sera en hausse sur l'année 2013 même s'il était en baisse au second trimestre. Ceci s'explique aussi par une augmentation nette des salaires réels sur l'année 2013, car le repli de l'inflation en début d'année ne s'est qu'en partie transmis aux salaires. [...]
[...] Il convient de commencer par étudier l'évolution de ces dépenses publiques. Si l'on en croit les chiffres de l'INSEE, la part des dépenses publiques de la France était de de son PIB en 2011. C'est une part très importante, la moyenne européenne se situant à et la France se classant ainsi deuxième, derrière le Danemark. Au-delà de cette part importante accordée aux dépenses publiques dans le PIB, on note que ces dépenses sont en continuelle augmentation. En effet, elles sont passées de 991 milliards d'euros en 2007 à milliards en 2011. [...]
[...] Cette situation semble s'améliorer en 2013, puisque le niveau de transactions courantes remonte à - 1.8 en juin 2013, mais il est clair que la France continue de subir la pression concurrentielle des pays émergents et pays en voie de développement, et dans un phénomène de désindustrialisation, importe de plus en plus ses produits manufacturés. Le compte de capital brut (transferts en capital, acquisitions et cessions d'actifs non financiers non produits) quant à lui connait l'équilibre, mais peine à dépasser les 0. Ainsi, si en juin 2013 il atteignait il retombe à 0.0 en juillet. Enfin le compte financier de la balance des paiements est essentiel à analyser, sa part étant de plus en plus grande dans un contexte de globalisation financière. [...]
[...] L'investissement L'investissement désigne l'ensemble des dépenses qui visent à augmenter les capacités productives d'une entreprise, c'est donc une formation de capital au cours d'une période donnée. Il est composé de la Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) et de la variation de stocks. Le document de l'INSEE sur les chiffres clés de la France et son environnement montre une évolution de l'investissement inquiétante. En effet, après une augmentation de en 2011 par rapport à 2010, la FBCF totale baisse de en 2012 par rapport à 2011, et de en 2013 par rapport à 2012. [...]
[...] L'entreprise va calculer la rentabilité de son investissement grâce au taux de marge. Or actuellement, la santé des entreprises est mauvaise, donc les entreprises n'anticipent pas des profits élevés et de plus on observe que le taux de marge baisse plus rapidement que le taux d'investissement. Par ailleurs, le taux d'intérêt a deux effets sur l'investissement : il permet d'une part son financement externe par l'intermédiaire de crédit bancaire (avec une économie d'endettement). Si le taux d'intérêt augmente, les coûts d'emprunt augmentent aussi donc les investissements baissent, car leur coût est supérieur au profit retiré, ils ne sont plus rentables. [...]
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