Au lendemain du choc récessif historique qu'a été la crise des subprimes, le monde semble plus que jamais en proie à de nombreuses incertitudes. L'Europe qui se remet à peine de la crise grecque s'apprête à faire face à la crise irlandaise et la vigueur de la reprise allemande ne saurait suffire à tirer la zone euro. L'économie américaine présente également des signes de faiblesse malgré le volontarisme de la FED, la croissance est molle et le chômage atteint des taux record ce qui joue de manière très importante sur la confiance des ménages. Les économies développées pourraient être prises dans une trappe à liquidité. Enfin, la Chine et l'Inde qui doivent tirer le commerce international présentent des risques de surchauffe et se doivent de proposer une politique monétaire plus resserrée pour éviter les pressions inflationnistes et les risques de bulles spéculatives.
Le G20 de Seoul a fait apparaître que le consensus politique autour de la bonne réponse à la crise se délite. Les choix budgétaires ne sont plus du tout coordonnés. Cette situation peut devenir très problématique. Ainsi les Etats-Unis et la Chine semblent être entrés dans une guerre monétaire violente pratiquant des sous-évaluations à l'extrême. Les premières victimes de ces tensions sont probablement les pays européens et les pays émergents qui subissent notamment les sous évaluations compétitives américaines.
Cependant, les signes de reprise sont indéniables et même pus rapides et plus importants que prévu. Le tableau n'est donc a priori pas si catastrophique. Il convient simplement de rester vigilent car comme l'a signalé l'OCDE il y a déjà quelques mois « Les risques entourant la reprise mondiale semblent plus élevés aujourd'hui, en raison de l'instabilité des marchés de la dette souveraine et de la réapparition des déséquilibres mondiaux » (juin 2010).
[...] En effet, chez les ménages ont observe une augmentation de l'épargne de précaution et une baisse de la consommation d'autant plus que les évènements se déroulent à quelques mois de Noel. Pour les entreprises, le mouvement de grève a impliqué une prise de retard parfois conséquente. Crise grecque L'exemple de la crise grecque a créé un coup dans les indices de confiance. Au-delà des répercussions de cette crise qui n'étaient, comme nous l'avons vu, pas exclusivement négatives, c'est le scenario qui effraie et qui semble guetter d'autres pays européens (cf. Irlande). En effet, la France, comme les autres pays s'est fortement endettée pendant la crise. [...]
[...] Ce sont des éléments de l'inflation importée (indice des prix). L'inflation, c'est la hausse des couts de production mais elle affecte également le pouvoir d'achat des ménages (revenu disponible des ménages et prix à la consommation) Selon les scenarios étudiés ci-dessus, on ne croit pas à une reprise forte du pétrole, donc le pouvoir d'achat des ménages ne devrait pas être altéré par le prix du baril. Prix du baril et commerce extérieur La tendance actuelle à la stabilité s'explique par la demande et la volonté des pays exportateurs de pétrole (OPEP) d'améliorer son respect des quotas. [...]
[...] - 12 - Analyse de la conjoncture Anticipations des ménages ISCM (indicateur synthétique de confiance) : Il permet de prévoir la consommation des ménages dans le futur. L'indicateur de confiance tint compte de la situation financière des ménages, de leur sentiment sur le chômage, sur l'inflation perçue ou encore sur leur capacité à épargner. L'anticipation des ménages est cruciale car elle impacte la consommation et donc la croissance. OPINION DES MENAGES Source : Insee (ocobre) Pour ce qui est de la confiance des ménages, nous sommes dans ce qu'on appelle la zone de pessimisme depuis 2008, l'indicateur évolue à des niveaux historiquement bas. [...]
[...] Climat des affaires Carnets de commandes (en mois) Taux d'utilisation des capacités de production Source INSEE Valeur repère Juin Juil. Sept Oct La relance de la consommation est en hausse, les entreprises devraient donc investir, mais dans ce cas le TU étant faible l'accélérateur profit aura un effet quasi nul. - 26 - 4. Taux d'intérêt Analyse de la conjoncture L'entreprise investit si le taux interne de rendement > ti Il existe une corrélation négative entre ti et toutes choses égales par ailleurs. [...]
[...] Source : enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie Insee - 15 - Analyse de la conjoncture Accélérateur flexible. (Koyck, 1954) L'augmentation de la demande n'entraîne pas nécessairement un investissement Notons que la variation de l'investissement n'est jamais complètement proportionnelle à celle de la demande. Le principe de l'accélérateur flexible nous invite à relativiser le rôle de la demande dans la décision d'investir. Lorsque la demande baisse, les entreprises sous-utilisent leur capacité de production. En cas de reprise, l'investissement n'est donc pas immédiat puisqu'il est possible d'utilisés les capacités de production non utilisées. [...]
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