Ce dossier tente d'analyser la conjoncture actuelle en 2007 en France, en prenant en considération la situation internationale, ainsi que l'évolution des dernières années.
En effet, le contexte international, en situation d'économie ouverte comme la nôtre, aura une grande influence sur les choix stratégiques et économique de la France dans le but de maximiser sa croissance. Cependant, la situation du pays lui-même est à prendre en compte aussi, car ce sont les ménages, les entreprises et l'État qui vont influer positivement ou négativement sur l'économie du pays, selon leurs propres anticipations et états d'esprit, respectivement sur la consommation, l'investissement et la politique budgétaire.
C'est pourquoi des organismes tels que l'INSEE ou la BNP (scénario 2 dans notre dossier) collectent ces informations économiques, et nous tenterons ici de comprendre ces données conjoncturelles qui ont influencé et influenceront les comportements des différents agents économiques.
Ainsi, afin d'obtenir une vision plus globale de la conjoncture française, nous étudierons dans un premier temps l'environnement national et international, puis la sphère réelle dans une seconde partie.
[...] Dans la théorie keynésienne, la consommation est une fonction stable du revenu (de la forme = ax + ; une augmentation du revenu des ménages comme y contribuent la baisse des impôts et l'augmentation de la masse salariale, favorise la consommation en favorisant le revenu et le pouvoir d'achat des ménages. En outre, on sait que dans cette théorie, les entreprises déterminent leur niveau de production en fonction du niveau de consommation / demande anticipé. Les perspectives en termes de consommation sont donc cruciales pour les prévisions de la croissance du PIB. [...]
[...] La contribution des exportations à la croissance du PIB français est donc inférieure à son potentiel. Parallèlement, la demande française a tendance à se tourner vers l'extérieur dans un contexte économique français morose. Les importations ont donc progressé de manière importante en 2006 ( en moyenne), même si la baisse des investissements en France s'est aussi répercutée sur les importations. Dans les secteurs manufacturiers, il s'agit en fait davantage de problème de compétitivité, l'offre extérieure est plus intéressante que l'offre domestique. [...]
[...] Ce dernier est l'indicateur qui a connu la plus forte progression depuis le début de l'année 2007, en passant de -32 à -17 entre décembre 2006 et avril 2007. Enfin, l'opportunité d'acheter gagne deux points au mois d'avril. Cela signifie que les ménages sont plus optimistes sur l'évolution du niveau de vie en France, et qu'ils ont une meilleure opinion de leur situation financière personnelle. Les ménages sont aussi plus nombreux à penser que la situation actuelle est favorable aux achats. [...]
[...] En effet, l'enquête effectuée auprès des entrepreneurs révèle que ces derniers auraient réussi à remettre leurs stocks au niveau de la demande. L'acquisition ou la liquidation de stocks devraient donc être limitées, expliquant ainsi cet impact très faible. e. Le commerce extérieur Selon l'INSEE, les exportations françaises ont quasiment doublé en 2006, progressant ainsi de L'importance de la demande extérieure, notamment dans la zone Euro s'expliquait par la demande en provenance de l'Allemagne voisine qui connaissait à l'époque une embellie économique conséquente. Cependant, les exportations ont été moindres que ce qu'elles auraient pu être dans un tel contexte économique. [...]
[...] Analyse de la Conjoncture 2007, Q2 Sommaire Introduction 3 Partie I. Analyse du contexte mondial Tableau de bord de l'environnement international 4 a. Demande mondiale 4 b. Baril 5 c. Taux de change 7 d. Inflation dans la zone euro Analyse de l'environnement national 8 a. Anticipation des ménages 9 b. Anticipation des entreprises 12 c. Evènements particuliers 18 Partie II. [...]
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