Durant de nombreuses années, le processus de développement des Etats et des sociétés de l'Amérique latine s'est caractérisé par un paradoxe intéressant. D'un côté, la région est dans son ensemble plus développée, économiquement et technologiquement parlant. Elle est aussi plus démocratique. D'un autre côté, il est également vrai que l'Amérique latine souffre de plus grandes inégalités et que la réalité économique, politique et sociale de la région est aussi plus complexe qu'auparavant.
[...] Ainsi, dès le début des années 80, tout le continent latino-américain ne parvient pas à achever son développement, du fait qu'il croule sous le poids de sa dette extérieure. Par suite, en 1982, lorsque le Mexique émet sa déclaration de cessation de paiement, cela a l'effet d'une bombe qui retentit dans les milieux bancaires internationaux. Dans un contexte économique international d'explosion des taux d'intérêt et de récession mondiale, les banques réévaluent à la hausse le risque de défaut de paiement sur l'ensemble de toutes les créances détenues sur l'Amérique latine. [...]
[...] Dans le domaine social, les taux de chômage n'ont fléchi que très légèrement malgré la reprise, et dans la plupart des pays, le désenchantement à l'égard des politiques économiques actuelles et de leurs conséquences sociales reste très présent. La pauvreté reste un problème majeur pour les pays d'Amérique latine qui tentent tant bien que mal de lutter contre. Même si 13 millions de latino- américains sont parvenus à sortir de la pauvreté depuis 2 ans, la région compte encore 213 millions de pauvres. ( de la population) dont 88 millions ( 16.8 survivent avec seulement 1 euro par jour. [...]
[...] L'Amérique latine : un paradoxe intéressant de développement Durant de nombreuses années, le processus de développement des Etats et des sociétés de l'Amérique latine s'est caractérisé par un paradoxe intéressant. D'un côté, la région est dans son ensemble plus développée, économiquement et technologiquement parlant. Elle est aussi plus démocratique. D'un autre côté, il est également vrai que l'Amérique latine souffre de plus grandes inégalités et que la réalité économique, politique et sociale de la région est aussi plus complexe qu'auparavant. [...]
[...] Dix ans après le début de la crise de la dette, les capitaux affluent de nouveau vers le continent, signe de la confiance revenue. Véritable tropique européen les pays d'Amérique latine se situent à mi-chemin des pays développés L'Amérique latine donne souvent l'impression d'osciller sans cesse entre les sommets de la réussite et les abîmes de la crise. Pourtant, une grande partie de la région a connu un redressement rapide et vigoureux au lendemain des crises financières de 2001–02. Deux ans plus tard, en 2004, la croissance avait atteint taux le plus élevé depuis vingt-quatre ans. [...]
[...] Chose encore plus étonnante, la récession moyenne en Amérique latine s'accompagne d'une chute de la production de soit quatre fois celle enregistrée par les pays industrialisés. Enfin, le bloc latino-américain a subi également une grande instabilité des prix dans les dernières décennies qui s'est illustrée par des taux d'inflation très élevés sur cette période suivant la crise de la dette des années 80. L'une des raisons, non pas la moindre, de l'irrégularité des résultats macro-économiques en Amérique latine a été la grande instabilité de la politique, qu'elle soit budgétaire ou monétaire. [...]
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