Dans ce rapport, nous allons nous intéresser à un phénomène prenant de plus en plus d'ampleur depuis environ 30 ans : l'aide aux pays en voie de développement.
Tout au long de ce rapport nous chercherons à savoir ce qu'est exactement « l'aide », à décrire les différentes formes qu'elle peut prendre (privée ou publique, à court ou à long terme). Après une description de l'aide, nous nous intéresserons aux différentes mises en œuvre possibles. Enfin nous critiquerons les aides actuelles afin de pouvoir trouver des moyens pour améliorer les bénéfices apportés par les aides.
[...] Si ces déficits se concrétisaient, la plupart des gouvernements n'auraient pas les moyens de les compenser suffisamment par des recettes fiscales intérieures (ou une diminution des dépenses non prioritaires), ni par des emprunts car le potentiel d'emprunt bancaire intérieur est forcément limité. Des dépenses budgétaires tributaires de sources extérieures La hausse du volume de l'aide accentuera considérablement la dépendance des pays bénéficiaires. Imaginons un pays dont le PIB est constitué à de recettes intérieures et qui reçoit un volume d'aide équivalant à du PIB. Dans ce cas, près de deux tiers des dépenses budgétaires sont tributaires de sources extérieures. Une telle situation n'est peut-être pas si rare. [...]
[...] Mais des organisations gouvernementales jouent aussi un rôle. Par exemple, l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (qui est un regroupement de 30 pays) ou encore le G8 ont décidé d'annuler des dettes de pays pauvres pour un montant total de 80 milliard de dollars. l'aide à effet tardif Voici une liste de réformes permettant un développement durable mais lent pour les pays bénéficiaires : - Réformes sur l'environnement - Réformes sur la démocratie - Réformes sur la santé - Réformes sur l'éducation Ces réformes viennent des pays développés. [...]
[...] Néanmoins, l'idée que l'aide est plus efficace dans sa variante plus radicale, est efficace uniquement) dans les pays ayant des politiques et institutions saines est désormais largement répandue parmi les donateurs. L'attrait de cette approche tient à ce qu'elle peut expliquer pourquoi l'aide semble avoir favorisé la croissance dans certains pays et pas dans d'autres. Une autre échelle pour ces pays Les organismes qui fonctionnent bien à une certaine échelle sont parfois beaucoup moins performants à une échelle plus vaste. Rien ne permet de supposer que les ministères publics, seront plus habiles à assurer la prestation de services sur une plus grande échelle. [...]
[...] Conclusion A première vue, aider des pays en voie de développement semble être aisé : il suffit de les soutenir financièrement. Or nous avons vu à travers nos recherches que la situation est loin d'être simple et que de nombreux écueils se dressent pour parvenir à un monde plus équitable sans le gouffre actuel entre pays riches (communément appelés pays du Nord) et les pays pauvres (pays du Sud). Les obstacles se situent à plusieurs niveaux, que ce soit des problèmes de corruption dans les pays bénéficiaires, d'enjeux géopolitiques (ressources en matières premières ou tout simplement de la façon dont le système commercial actuel est conçu, par et en faveur des pays déjà industrialisés. [...]
[...] La deuxième limite importante, c'est que l'aide, pour les pays aidés, crée une dépendance. Et cette dépendance a eu des effets pervers dans beaucoup de pays africains. Elle a peut-être ralenti notamment le processus de démocratisation de régimes dictatoriaux maintenus en place grâce à l'aide extérieure. Une aide qui varie selon les pays Une aide mal gérée dans les pays mal structurés L'efficacité de l'aide en termes de hausse de la productivité, des revenus et du bien-être dépendra de la manière dont les administrations publiques gèrent leurs ressources. [...]
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