En novembre 1959, au congrès de Bad-Godesberg, les sociaux-démocrates abandonnaient la référence au marxisme pour se « convertir » à l'économie sociale de marchés. Il fallait pour les hommes politiques de l'époque, essayer de concilier l'ordo-libéralisme et le keynésianisme, en d'autres termes,allier l'interventionnisme étatique et le « laissez-faire » de l'économie de marché.
[...] L'Allemagne compte en 1982 : deux millions et demi de chômeurs et de nombreux déficits. Kohl commença par réduire les dépenses publiques et l'endettement de l'Etat. Il voulut limiter et modérer d'une part la croissance des salaires, les dépenses de protection sociale et la consommation ; d'autre part, encourager et favoriser l'investissement des entreprises au moyen de dégrèvements d'impôts sur les bénéfices pour faire face à la crise. Sa politique avait pour objectif d'alléger le poids de l'Etat, de renforcer la compétitivité des entreprises privées. [...]
[...] De 1973 à 1989, les acteurs de l'économie ont connu des crises. Ils ont instauré des plans de stabilisation pour maîtriser l'inflation et relancer l'activité de production des entreprises. Dans un premier temps, ils doivent lutter contre les dépenses énergétiques et trouver des substituts au pétrole qui devient une matière première Les mesures conjoncturelles étant insuffisantes en termes de résultats, le gouvernement d'H. Schmidt prend des mesures et réformes structurelles. C'est le gouvernement d'H. Kohl avec un programme plus conservateur et une reprise de l'activité mondiale qui connaîtra des succès face aux difficultés. [...]
[...] Schmidt doit affronter durablement la crise économique qui frappe son pays. En 1975, le nombre de chômeurs atteint un million, les salariés et leurs représentants revendiquent et se mobilisent, les mouvements de grève sont nombreux. Le chancelier essaie de faire preuve de pragmatisme et de mener à terme les réformes économiques et sociales et dit notamment au début de son mandat : Les réformes ne sont réalisables que si on peut les financer Après la crise du pétrole, Schmidt poursuit sa politique de réduction de la facture énergétique. [...]
[...] Les fluctuations des prix peuvent avoir des répercussions mondiales, les pays occidentaux doivent tenir compte de la nouvelle donne internationale. Le gouvernement de Willy Brandt doit faire face à la crise économique et sociale. Il adopte un premier plan de stabilisation en février 1973 pour lutter contre l'inflation. Les mesures adoptées sont restrictives, malthusiennes et visent à éviter l'emballement de la machine économique allemande. Elles s'opposent dans leurs fondements aux idées plutôt keynésiennes de la Grande Coalition précédente où Karl Schiller à l'économie et Franz J. [...]
[...] Il diminua les taux d'intérêt pour développer les crédits et favoriser l'investissement. Les résultats furent relativement faibles, ce qui contraignit le gouvernement à adopter un nouveau programme de six milliards de DM et contribua fortement à l'endettement du pays. Le déficit budgétaire augmenta, et Schmidt choisit de mener une politique en vue de le réduire sous la pression des libéraux. L'Allemagne, comme de nombreux pays industrialisés, connaît de grandes difficultés économiques et sociales. On assiste pendant cette décennie à des modifications structurelles et notamment à une tertiairisation de l'économie. [...]
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