Pour la comptabilité nationale, l'investissement est la formation brute de capital fixe (FBCF): c'est un flux qui regroupe tous les achats de biens utilisés dans le processus de production pendant au moins un an (machines, terrains, locaux...) réalisés par les entreprises et les administrations, ainsi que les achats de logements par les ménages. Désormais, la définition de la FBCF s'étend aussi aux achats de logiciels. Ce qui amène à faire la distinction entre investissements matériels et « immatériels». Ces derniers comprennent les logiciels, les dépenses de recherche-développement, de formation, de publicité.., et représentent environ 60% de l'investissement total.
On appelle taux d'investissement le rapport entre la FBCF et la valeur ajoutée (ou le PIB).
On distingue aussi les investissements en fonction de leur finalité: investissement de remplacement, destiné à pallier l'usure physique du capital ou son usure technologique (obsolescence), investissement de productivité ou de rationalisation (destiné à accroître la productivité), investissement de capacité (destiné à répondre à une hausse de la demande...).
[...] Dans le système capitaliste, l'investissement est donc soumis à une double contrainte: rentabilité et débouchés. Mais l'investissement dépend aussi: des taux d'intérêt via l'effet de levier: il est en effet rentable pour les entreprises de s'endetter pour investir lorsque les taux d'intérêt réels à long terme (coûts du financement externe) sont inférieurs au taux de rentabilité économique (rapport entre l'excédent brut d'exploitation et le stock de capital); des coûts relatifs du travail et du capital (une hausse du coût du travail par rapport au coût du capital peut inciter à une substitution du capital au travail). [...]
[...] Page suivante, schéma bilan : Schéma bilan Accumulation du capital, progrès technique et croissance Accumulation du capital et croissance sont liées Progrès technique et croissance sont liés Liens entre investissement, progrès technique et changement social On définit l'investissement comme . L'investissement est déterminé par L'investissement est un facteur de croissance car il affecte L'investissement peut aussi être facteur de crise Le progrès technique est-il Le progrès technique s'appréhende par Le progrès technique affecte la croissance car En outre, la nouvelle économie affecte De l'industrialisation à la tertiarisation Urbanisation et industrialisation sont liées La FBCF et les achats de logiciels, sans les autres investissements immatériels On distingue les investissements en fonction de leur finalité : remplacement, capacité, productivité les variations de la demande (accélération) et le profit . [...]
[...] En outre, le progrès technique met à la disposition des consommateurs de nouveaux biens et services (innovations de produits) susceptibles de relancer la consommation et donc la croissance. On voit donc que le progrès technique est au coeur d'un processus de rupture par rapport à une routine antérieure, de destruction créatrice: destruction et remplacement des anciens produits, anciennes méthodes de production, anciens métiers par des nouveaux . D. La nouvelle économie. On désigne par cette expression l'ensemble des changements économiques et sociaux liés à la diffusion des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). [...]
[...] ) qui renforcent la rigueur salariale, entretenant ainsi ce cercle vicieux. Enfin, les investissements de productivité se traduisent souvent par des substitutions capital-travail qui sont source de chômage et donc de contraction de la demande (au moins à court terme). Progrès technique et croissance A. À la recherche du progrès technique Pendant les trente glorieuses on s'est aperçu que l'augmentation de la quantité ou de la qualité des facteurs de production (travail et capital) ne suffisait pas à expliquer entièrement la croissance du PIB. Il restait un ‘résidu» inexpliqué. [...]
[...] Le progrès technique produit au moins autant du changement social qu'il est lui-même un produit du changement social. B. L'urbanisation L'urbanisation est un autre exemple significatif des interactions complexes entre phénomènes économiques et sociaux de grande ampleur. S'il est par exemple indéniable que l'urbanisation a favorisé l'industrialisation, rien ne permet en revanche d'affirmer que c'est en lui-même un facteur déclenchant. C'est toute la subtile distinction entre une condition permissive et une cause explicative. En retour, l'industrialisation a sans doute contribué à l'accélération du processus d'urbanisation. [...]
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