La croissance économique c'est-à-dire l'augmentation de la richesse produite à travers l'activité des biens et des services, permet l'amélioration générale des conditions d'existence des populations. En ce sens elle est le premier objectif des politiques économiques. Aussi les facteurs explicatifs peuvent constituer une réflexion centrale, trois facteurs fondamentaux ont été à priori bien identifiés : le capital, le travail et le progrès technique.
La simple référence à ces facteurs ne saurait pourtant suffire : l'histoire économique depuis le XIXe siècle est marquée par l'irrégularité même de la croissance, en outre, la croissance actuelle des pays industrialisés est trop modeste pour que l'on puisse s'en satisfaire. Sait-on renouer avec la croissance ? Peut-on dépasser la crise par des politiques économiques ? Une relecture des théories économiques est ainsi nécessaire, qui peut apporter un meilleur éclairage sur la notion même de modèle de croissance.
[...] L'idée que la course à la croissance nuisait à la planète s'est installée. Analyse de la croissance endogène : approche renouvelée soulignant l'importance du capital humain, de la recherche et maîtrise des externalités L'analyse de la croissance en tant que phénomène endogène : L'école de la croissance endogène, rassemble des auteurs comme Lucas, Barro, Romer qui ont repris ces problématiques pour tenter de mieux comprendre ce qui suscitait la croissance et donc le progrès technique, l'amélioration de la compétence des salariés et ce qui était globalement susceptible d'amener des dynamiques de croissance. [...]
[...] Idée d'un choc sur les matières premières déterminée par l'avancée des pays émergents Une partie de l'épargne des pays du nord s'emploie actuellement pour financer le développement des pays du sud, IDE au détriment de l'investissement national Effets de la délocalisation sur l'emploi on estime en Europe que 7 à des pertes d'emploi sont liées à la délocalisation et à la sous- traitance Thèses tiers-mondiste voyant un élément d'exploitation du Nord par le Sud, mercantilistes, protectionnistes. Mais n'y a-t-il pas des effets dynamiques de la mondialisation ? Faut- il vraiment considérer que la croissance des uns fait la récession des autres ? - Nouveaux débouchés, expansion des échanges - complémentarité utile, pays garant en technologie, pétrole, avantage comparatif, HOS - stimulant par compétitivité, pression modernisatrice - tourisme - marché de services - théorie de la croissance transmise, Gerschenkron et croissance accrue des pays à industrialisation tardive. [...]
[...] Période des 30 Glorieuses : Europe par des gains de productivité de 3 à (France Allemagne Italie) ; avec une croissance annuelle de Japon, gains de productivité = par an pour un taux de croissance de 10%. Croissance faible des États-Unis et Angleterre peut être corrélée à des gains de productivité plus modestes, c'est-à- dire, de l'ordre de 2 à 3%. Depuis les 70s Gains de productivité plus faibles en même temps que la croissance s'est ralentie, la France, sur les 30 dernières années, présente des gains annuels de productivité de l'ordre de /an pour une croissance de l'ordre de 2%. [...]
[...] L'adéquation aux modèles de croissance Les différentes formes du capitalisme : le modèle Au-delà des trois facteurs, beaucoup d'autres paramètres interviennent dans la croissance, dont certains déterminent les modalités d'investissements, de travail et de PT. Déterminants autres: normes du monde du travail la structure des entreprises les caractéristiques du système financier les comportements spécifiques des agents économiques les conditions de la création monétaire les rapports du pays dans ses échanges internationaux partage existant entre l'État et le marché orientations des politiques publiques Ces différents paramètres semblent souvent s'être établis historiquement dans des formes momentanément stables d'organisation globale, auquel on pourrait donner le nom de modèle. [...]
[...] En ce sens, les seuils qui ont été atteints en ce qui concerne les prélèvements obligatoires du PIB en France depuis le milieu des 80s) limitent aujourd'hui la capacité à financer des activités. Tertiairisation ( il apparaît en règle générale que les gains de productivité de ce secteur sont plus faibles que ceux des autres secteurs et c'est en apparence parce que ce secteur est moins technologique, moins capitalistique. Il se serait ainsi établi une sorte d'inertie ( plus l'économie se tertiarise, plus les gains de productivité sont limités. [...]
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