Pour les classiques, la concurrence correspond à un type de comportement, c'est-à-dire à un état d'esprit particulier. Cela signifie que chaque individu recherche son intérêt personnel. Une entreprise recherchera le profit maximum. Le consommateur recherchera le confort maximum. Cette vision est celle d'Adam Smith (1776, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations). Pour lui, la concurrence, c'est le principe fondamental de l'organisation de la vie des affaires. Cette rivalité entraîne 2 biens faits pour la sécurité :
Une tendance à l'égalisation des prix de marché du prix naturel. Le prix naturel correspond au coût de production (...)
[...] C'est-à-dire que les produits sont moins substituables. E i/j : Elasticité prix croisé de la demande indique, de combien varie, en pourcentage, les quantités achetées du bien j suite à la variation de du prix du bien i. Si E i/j est supérieur à alors les biens sont substituables. Si E i/j est inférieur à alors les biens sont complémentaires. Lorsque les biens sont substituables, ils sont concurrents entre eux. Pour Bain (école structuraliste), l'effet de la publicité est de rendre aux yeux des consommateurs des produits moins substituables entre eux. [...]
[...] En revanche, pour l'école de Chicago, moins il y a d'entreprises sur le marché, plus celles- ci sont grandes entaille. C'est-à-dire qu'elles ont des parts de marché élevé. Plus elles bénéficient d'économie d'échelle et plus leur niveau de profit est élevé. De plus, comme le dit Demsetz en 1973 (école de Chicago), si la thèse de l'existence d'un pouvoir de marché dont bénéficient les grandes firmes étaient correctes. Toutes les entreprises d'une industrie fortement concentrée devraient obtenir des profits élevés. [...]
[...] Les Néoclassiques ont peur que concurrence classique se retrouve en situation de monopole. Puisque la rivalité des affaires au sens de Smith est mise hors jeux par définition dans le modèle Néoclassique, et bien Hayeke en conclut que le modèle Néoclassique ne peut pas servir à ceux qui ont la charge de la politique économique dans la mesure où la loi ne peut pas prohiber un état des affaires mais seulement des types d'action. Le modèle Néoclassique a crédité l'idée dans le cadre de la politique de la concurrence, la concurrence ne peut-être effective qu'avec un grand nombre de participants aux marchés et les marchés de petit nombre devront être regardé avec suspicion et condamné. [...]
[...] C'est à la concurrence de révéler quels peuvent être les coûts les plus bas. En conséquence : il n'existe pas une gamme prédéterminée de fait connu, mais c'est à la concurrence de mettre en lumière les possibilités des agents et des marchés. Pour Hayek, cette procédure de découverte permet le progrès technique et permet d'améliorer constamment la situation des consommateurs. Kizner décrit les effets de cette procédure de découvertes. Il explique dans un premier temps, que l'état d'ignorance initiale des agents, les induits à prendre des mauvaises décisions. [...]
[...] Les firmes ne peuvent pas jouer sur leur taille car les agents sont de petites tailles. Cela veut dire que les entreprises n'ont aucune stratégie possible et en conséquence, cela signifie qu'aucune entreprise ne prendra l'avantage sur ses concurrents et donc il n'y a pas d'esprit de compétition. La seule chose que les firmes ont à décider, c'est de produire ou de ne pas produire en fonction des prix qui leur sont donnés et de leurs coûts de production. Pourquoi les Néoclassiques propose un modèle rigide et élimine de leur modèle la concurrence au sens classique du terme? [...]
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