Le monde économique de l'avant-Révolution à aujourd'hui
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Autour de l'an mille, Adalbéron, évêque proche du roi, lui écrit une lettre dans laquelle il présente la société. Il distingue trois états correspondant à trois fonctions : ceux qui prient « Oratores » (clergé), ceux qui combattent « Bellatores » (noblesse) et ceux qui travaillent « Laboratores » (tiers-état = commun). Cette tripartition va demeurer jusqu'en 1789. En 1483, Philippe de Poitiers député de la noblesse aux états généraux développe sa conception de la société. « Tout le monde sait que les fonctions du clergé sont de prier, d'instruire et de veiller à la conservation de la sainte doctrine ; que celles de la noblesse sont de voler à la défense du royaume, de couvrir ses frontières et d'assurer la tranquillité des citoyens ; que celles du peuple consistent à payer les impôts et à procurer par son travail les subsistances à toute la nation (...)
Sommaire
Chapitre introductif. Le travail dans l'ancien régime
I) La société médiévale, une société hiérarchisée et inégalitaire
A. Les inégalités juridiques et sociales B. Les spécificités urbaines
II) Les évolutions de la période moderne (16ème et 18ème)
A. Le recours à l'esclavage B. Le Colbertisme et les manufactures royales C. Les physiocrates et les réformes avortées D. Les évolutions des idées autour de la notion du travail
1ERE PARTIE. LE TRAVAIL AUX XIXEME ET XXEME SIECLES
Chapitre 1. L'héritage révolutionnaire
I) Société révolutionnaire : droits fondamentaux et culte du travail
A. Déclaration des droits de l'homme
II) L'individualisme agraire
A. 1789 : le principe de l'abolition de la féodalité B. 1793 : l'abolition réelle C. Les effets
III) L'individualisme du travail
A. La loi d'Allarde du 2 mars 1791 B. La loi Le Chapelier
IV) Les prolongements impériaux
A. Le contrat de louage B. Le livret ouvrier
Chapitre 2. La question sociale
I) Les malaises
A. La dureté du travail B. Les difficultés de la vie quotidienne
II) Les mouvements ouvriers
A. Des sociétés de secours mutuels aux sociétés de résistances B. Les coalitions ouvrières
III) L'évolution de la pensée sociale
A. La technocratie de Saint Simon B. L'utopie de Charles Fourier C. Pierre-Joseph Proudhon D. Les interventionnistes
Chapitre 3. La protection du salarié
I) L'hygiène et la sécurité
A. Les protections spécifiques B. La généralisation des protections C. La prévention des accidents et des maladies
II) Le salaire et la sécurité
A. Le salaire minimum B. Les allocations familiales C. La protection du salaire
Chapitre 4. L'organisation des relations de travail
I) Le syndicalisme professionnel
A. La liberté syndicale B. Les bourses de travail
II) Les relations collectives du travail
A. La reconnaissance du droit de grève B. Les conventions collectives
2EME PARTIE. LA PROTECTION SOCIALE
I) Un engagement progressif
A. L'aide aux institutions privées B. Le développement de l'assistance publique C. Les débuts de la protection sociale
II) La sécurité sociale
Conclusion
Chapitre introductif. Le travail dans l'ancien régime
I) La société médiévale, une société hiérarchisée et inégalitaire
A. Les inégalités juridiques et sociales B. Les spécificités urbaines
II) Les évolutions de la période moderne (16ème et 18ème)
A. Le recours à l'esclavage B. Le Colbertisme et les manufactures royales C. Les physiocrates et les réformes avortées D. Les évolutions des idées autour de la notion du travail
1ERE PARTIE. LE TRAVAIL AUX XIXEME ET XXEME SIECLES
Chapitre 1. L'héritage révolutionnaire
I) Société révolutionnaire : droits fondamentaux et culte du travail
A. Déclaration des droits de l'homme
II) L'individualisme agraire
A. 1789 : le principe de l'abolition de la féodalité B. 1793 : l'abolition réelle C. Les effets
III) L'individualisme du travail
A. La loi d'Allarde du 2 mars 1791 B. La loi Le Chapelier
IV) Les prolongements impériaux
A. Le contrat de louage B. Le livret ouvrier
Chapitre 2. La question sociale
I) Les malaises
A. La dureté du travail B. Les difficultés de la vie quotidienne
II) Les mouvements ouvriers
A. Des sociétés de secours mutuels aux sociétés de résistances B. Les coalitions ouvrières
III) L'évolution de la pensée sociale
A. La technocratie de Saint Simon B. L'utopie de Charles Fourier C. Pierre-Joseph Proudhon D. Les interventionnistes
Chapitre 3. La protection du salarié
I) L'hygiène et la sécurité
A. Les protections spécifiques B. La généralisation des protections C. La prévention des accidents et des maladies
II) Le salaire et la sécurité
A. Le salaire minimum B. Les allocations familiales C. La protection du salaire
Chapitre 4. L'organisation des relations de travail
I) Le syndicalisme professionnel
A. La liberté syndicale B. Les bourses de travail
II) Les relations collectives du travail
A. La reconnaissance du droit de grève B. Les conventions collectives
2EME PARTIE. LA PROTECTION SOCIALE
I) Un engagement progressif
A. L'aide aux institutions privées B. Le développement de l'assistance publique C. Les débuts de la protection sociale
II) La sécurité sociale
Conclusion
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Extraits
[...] Le problème est que ces lois sont théoriques et leur mise en œuvre est difficile. En 1801, le sort des enfants devient départemental. En 1811 on va créer l'assistance publique en faveur des enfants trouvés, abandonnés ou orphelins. Ce texte va préciser la répartition des fonctions entre l'Etat et les hospices qui étaient les institutions responsables des enfants. En 1811 création également des tours : système qui permettait aux mères d'abandonner les enfants dans l'anonymat et en toute sécurité. Loi de 1866 : compétence du sort des enfants qui incombe désormais aux conseils généraux. [...]
[...] En Angleterre, la situation est totalement différente. Cela provient d'une réforme religieuse de Luther (1484-1546) un allemand. Il a une conception médiévale du travail. Pour lui tous les travaux ont la même valeur que ce soit la contemplation ou un travail actif mais il est obligatoire pour tous dans la mesure où il s'exerce dans le cadre où l'homme est appelé à agir. Le travail est obligatoire pour tous et on doit travailler un métier qui n'est pas choisi mais dans lequel on se trouve placé par sa naissance ou par sa formation. [...]
[...] Pour saint Augustin, c'est une chose de travailler de ses mains en conservant sa liberté d'esprit comme les artisans lorsqu'ils ne sont ni trompeurs ni avide de faire fortune, c'en est une autre que d'occuper sont esprit au soin d'amasser de l'argent, sans rien faire de ses mains, comme les négociants, banquiers, ou hommes d'affaires. Au moyen âge la notion de travail se trouve transformée, l'accent est alors mis sur la contemplation. On se rapproche des philosophies orientales, la théologie médiévale (philosophie du repos). Le travail est synonyme de torture. [...]
[...] Ces associations ont pour but de lutter contre les guerres privées et vont se transformer en associations de paix ou d'amitié. D'autres associations ont pour objectif la défense et l'entraide mutuelle entre tous les habitants. On appelle ça des conjurations ou commune bourgeoise ( grande cohésion au sein des villes. Juridiquement ces serments constituent la commune. Centres de résistances, ils vont pouvoir se libérer de leurs seigneurs. Le seigneur va comprendre qu'il a tout intérêt à vivre en harmonie avec les bourgeois, il va donc passer des accords avec eux pacifiquement. [...]
[...] La première femme docteur en médecine est en 1875 mais elle n'a pas eu le droit d'exercer car depuis 1803 une loi leur interdisait d'être médecin. Elles auront le droit d'exercer en 1892. En 1900 il y a 82 femmes médecin. En revanche elles sont très souvent infirmières. Au 19e, les infirmières sont surtout des religieuses. On compte environ 8000 religieuses pour 4000 laïques. Ce sont les religieuses qui forment les infirmières laïques. Fin 19e, des écoles laïques d'infirmières s'ouvrent. En droit, il y a une particularité : les avocats sont les seuls à avoir gardé un système corporatiste. Ils vont bloquer l'accès aux femmes. [...]