Mercantilisme, théories du mercantilisme, Colbert, intervention de l'État, manufactures d'État, commerce international, commerce maritime, développement de l'exportation, main-d'oeuvre, Colbertisme, physiocratie, François Quesnay, libéralisme économique, investissement financier, Adam Smith, Révolution industrielle, spécialisation des ouvriers, théorie de la main invisible, libéralisme, libre-échange, répartition des revenus, Thomas Malthus, David Ricardo, théorie de la valeur du travail, théorie des avantages comparatifs, Jean-Baptiste Say, loi des débouchés, épargne, néoclassiques, libéraux néoclassiques, Carl Menge, William Stanley Jevons, Léon Walras, macroéconomie, microéconomie, John Maynard Keynes, théorie de Keynes, néokeynésiens, nouveaux keynésiens, postkeynésiens, Karl Marx, marxisme, capitalisme, socialisme, communisme
Une autre façon d'expliquer la croissance pour Smith, c'est la théorie de la main invisible : c'est la main invisible qui pousse les hommes à être plus efficaces, c'est l'égoïsme et l'intérêt personnel qui impliquent l'intérêt collectif. Caractérise le libéralisme. Selon Smith, les individus sont en libre concurrence et donc la recherche de leur intérêt personnel favorise l'intérêt collectif. Comme pour la fable de Mondeville, la Fable des Abeilles (ruche dans laquelle les abeilles ont des vices, mais la ruche prospère quand même puisque l'égoïsme de chaque abeille pousse quand même au bien collectif). Smith "ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu'ils apportent à leur intérêt. Nous ne nous adressons pas à leur humanité mais à leur égoïsme". Smith a ainsi une vision de l'homme comme un être rationnel : c'est l'homo economicus qui recherche le plus d'avantages naturellement. Le bonheur du plus grand nombre est ainsi visé (repris par Mill et Bentham).
[...] - L'application du libéralisme économique = pas d'intervention de l'État, pas d'entrave au fonctionnement de l'économie, suppression des corporations et des prélèvements obligatoires, mais seulement sur le foncier, parce que l'État a besoin de ressources Les trois classes sociales décrites dans le Tableau économique de Quesnay : - Les propriétaires fonciers : ils possèdent la terre (ressource = la rente) - La classe productive (la paysannerie) : exploitants agricoles (ressource = le produit net) - La classe stérile : le reste, les artisans, fonctionnaires, etc. Ne produit pas de richesse. [...]
[...] Revenu résiduel. - Les rentes : il prolonge la théorie de Malthus sur ce sujet et dit que la rente peut être tirée du monopole de la terre. C'est un surplus qui varie d'une terre à l'autre et se fertilité, en fonction des quantités que l'on peut produire sur cette terre. Il faut alors comprendre en amont que la quantité des terres fertiles est limitée et que les rendements marginaux sont décroissants. Raisonnement de Ricardo Si on augmente le capital, on augmente alors le travail puis on augmente le salaire au-dessus de son niveau naturel qui augmente la population (Smith et Malthus), cela stimule ainsi la demande de biens agricoles. [...]
[...] Pourtant le travail est une marchandise comme une autre qui a une valeur. Les apports de Marx L'exploitation capitaliste Deux formes de circulation du capital peuvent être envisagées : La forme M-A-M = forme simple de la circulation de la valeur A est le capital et est un intermédiaire qui permet à un acteur de s'approprier une marchandise qui est différente de celle qu'il avait au départ La forme = forme générale du capital la marchandise qui remplit le rôle intermédiaire. [...]
[...] Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme ». Smith a ainsi une vision de l'homme comme un être rationnel : c'est l'homo economicus qui recherche le plus d'avantages naturellement. Le bonheur du plus grand nombre est ainsi visé (repris par Mill et Bentham). - La place essentielle de la concurrence : ils seront mis en concurrence pour rechercher leur intérêt personnel, mais s'il n'y a pas assez d'entreprises qui font la même chose, situation d'oligopole et peuvent contrôler les prix. [...]
[...] On ne retrouve pas ces conséquences dans tous les mouvements issus de la pensée de Keynes. Après la guerre, beaucoup de néokeynésiens visaient plutôt à présenter le mot de Keynes comme une exception au modèle néoclassique. Ils admettaient donc la nécessité d'une démarche de stabilisation mise en place par l'État en cas de crise, mais pas tout le temps, pas d'orientation radicale comme dans la pensée de Keynes. Dans un même esprit, les nouveaux keynésiens sont apparus à la fin du XXe siècle en réaction aux nouveaux classiques. [...]
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