L'économie internationale traite des relations économiques entre les nations, auxquelles il faut ajouter les relations transnationales. 3 questions peuvent être posées :
- gain de l'échange : pourquoi, jusqu'ou échanger ? Est-ce un gain ou une perte ? (question du gain de l'échange).
- structure de l'échange : qu'est-ce qui va déterminer la structure du commerce extérieur d'un pays ?
- terme de l'échange : comment se fixent les prix des biens échangés alors que les coûts de production ne sont pas les mêmes d'un pays à l'autre ?
D'autres questions plus élaborées ont trait aux interactions entre échange et développement économique et social :
- (...)
[...] Évolution des théories orthodoxes de l'échange international 1. Mercantilisme (XVIe XVIIIe) : l'exportation est un gain, l'importation une perte Les théories de l'échange internationales commencent au XVIe siècle avec l'approche mercantiliste : le but de l'échange et du développement économique est de faire des gains par rapport à l'étranger. L'exportation est un gain, l'importation est une perte. Cette approche n'a pas beaucoup de place aujourd'hui Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations 1776 : l'échange permet la spécialisation, donc le progrès Elle a été contestée par Adam Smith : l'échange permet la spécialisation et donc le progrès économique. [...]
[...] Les USA exportaient en fait des biens intensifs en travail. Il faut distinguer le travail qualifié et non qualifié. En 1962, une étude a confirmé la pertinence de ce raisonnement en montrant que l'économie américaine était intensive en travail qualifié. D'autres études ont été menées en multipliant les facteurs de production et on a essayé de voir si les conclusions restaient les mêmes. En 1987, une étude prend en compte 12 facteurs de production. Les prévisions du théorème sont dans 70% des cas Commerce intra-branche Les prédictions du model HOS correspondent assez bien aux effets de l'échange nord-sud. [...]
[...] Les exportations sont des échanges de surplus par rapport à la consommation interne. Les pays de même niveau de développement ont des demandes représentatives à peu près similaires. Par conséquence, les surplus exportables vont porter sur les mêmes produits. En plus, plus le revenu par tête est élevé, plus le degré de sophistication des produits demandé est grand. 2cycle de vie de Vernon Fin des années 60, Raymond Vernon élabore une explication des échanges centrée sur les caractéristiques de l'offre des produits. [...]
[...] Cette théorie pop a été amenée à défendre un certain nombre de politique protectionnistes. La nouvelle théorie a redonnée à l'Etat un statut primordial. Elle est un peu revenu à une production mercantiliste des échanges. Dans une éco mondiale ou les gains se réalisent au détriment des autres nations, les pouvoirs publics ont un rôle important à jouer pour appuyer leurs entreprises nationales. L'Etat ne sait pas bien sélectionner les secteurs à subventionner en priorité. Généralement il ne dispose pas des outils nécessaires pour percevoir tous les détails de la structure des marchés. [...]
[...] Cette approche n'explique que les échanges interbranche. Deux grands défauts : Échanges intrabranche non expliqués (pourquoi échanger des produits similaire comme les automobiles). Écarts de productivité entre pays développés et pays en développement non expliqués. 3.Les nouvelles théories : Paul Krugman. Elles essaient de répondre aux défauts du modèle HOS. Économies d'échelle, demande de variété. Elles permettent d'expliquer l'échange intra-branche. Les échanges intrabranche permettent de développer la branche en question. (Le marché mondial de l'auto fait que les autos sont peut cher et évoluées). [...]
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