La politique budgétaire est l'expression des choix budgétaires de l'Etat à des fins économiques et sociales. Elle implique la mobilisation de recettes et la mise en oeuvre de dépenses publiques sous forme de dépenses de fonctionnement (transferts sociaux qui permettent à leur tour l'achat de biens et services) et sous forme d'investissement.
Jusqu'en 2007, les gouvernements successifs ont insisté sur la rigueur et l'équité sociale en France. Les orientations budgétaires définies par la LOLF ont imprimé une certaine idée de réforme fiscale. La réforme fiscale a été justifiée par le fait que la France connait un niveau de prélèvement obligatoire supérieur de 4 points par rapport à la zone euro et une charge de la dette représentant le deuxième poste de dépenses de l'Etat (...)
[...] C'est pourquoi la répartition à l'origine de ces modifications parait importante dans le modèle keynésien. La distribution fonctionnelle des revenus a des incidences sur l'activité et sur l'emploi. C'est Kaldor qui a mis en avant ce principe. Supposons : Y = W + Rk = masse salariale + profit C = cWW + ckRk avec cWW consommation des salaries et ckRk consommation des titulaires de profit cW propension marginale à consommer des travailleurs cW> ck W = Y - Rk C = cW + ckRk C/Y = cW - cW(Rk/Y) + ckRk/Y C/Y = cW + Rk/Y(ck- cW) avec ck- cW [...]
[...] > 0 = En valeur absolue : [...]
[...] L'équilibre général est donné par la relation suivante : Y = C + I + G + X M Ressources : Y + M = Demande intérieure : C + I + G + Demande extérieure : X C = + > 0 = M = mY + M0 On peut conclure que les exportations stimulent la production et l'emploi. Les revenus issus de l'importation vont être soit consommés, soit épargnés, mais une partie de ces revenus affectés à la consommation va profiter aux entreprises étrangères sous forme de consommation. Les importations constituent une fuite, alors que les exportations constituent une injection. Autrement dit, si la propension à épargner et la propension à importer sont faibles, l'effet de multiplication du revenu sera de grande ampleur. [...]
[...] Ce résultat peut être interprété de deux manières : toute action de relance budgétaire sera partiellement amortie par l'augmentation ultérieure de l'impôt. Autrement dit, le déficit budgétaire entraine toujours une compensation des dépenses faites aujourd'hui par des recettes supplémentaires mobilisées ultérieurement. si on veut atteindre une variation donnée du revenu, il sera toujours nécessaire d'augmenter la dépense publique, mais plus que ne l'implique le multiplicateur budgétaire avec impôts forfaitaires. Prise en compte des transferts avec impôt proportionnel On suppose l'existence de transferts. Les transferts diminuent lorsque l'activité économique est en croissance et les transferts augmentent lorsque l'activité économique subit une récession. [...]
[...] Economie financière La théorie keynésienne La politique budgétaire est l'expression des choix budgétaires de l'Etat à des fins économiques et sociales. Elle implique la mobilisation de recettes et la mise en œuvre de dépenses publiques sous forme de dépenses de fonctionnement (transferts sociaux qui permettent à leur tour l'achat de biens et services) et sous forme d'investissement. Jusqu'en 2007, les gouvernements successifs ont insisté sur la rigueur et l'équité sociale en France. Les orientations budgétaires définies par la LOLF ont imprimé une certaine idée de réforme fiscale. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture