Théorie des crises de fluctuations, perspectives classique, Malthus, Sismondi, Marx, Friedrich Hayek, Keynes, cycles financiers, Wicksell, Herman Minsky, Kydland, Prescott
La perspective classique issue de la loi des débouchés rend difficile l'explication des crises, aussi plusieurs auteurs classiques se sont élevés contre celle-ci pour pouvoir conceptualiser la formation de crises économiques :
Malthus introduit une distinction entre demande possible et demande effective. Celle-ci est déterminée par le vouloir des agents autant que par leurs besoins.
[...] Le risquée est alors de faire face à un manque de capital réel pour soutenir la demande des biens des agents. De là naissent les tensions déflationnistes qui conduisent à la crise. L'analyse Hayekienne de la crise provient d'une conception active de la monnaie où l'intervention des banques centrales produit des distorsions dans le détour de production. Une interprétation keynésienne de la crise : Keynes aussi considère les différences qui existent entre le taux d'intérêt et l'efficacité marginale du capital. [...]
[...] C'est le cycle de la circulation. Enfin cette monnaie est redistribuée entre revenu et capital C'est le deuxième cycle de la circulation. La conception marxiste de la crise se nourrit du concept de baisse tendancielle du taux de profit. Le taux de profit est égal au rapport entre la plus-value et au capital total Le taux de plusvalue pl/V, ou taux d'exploitation, reste stable. Mais la composition organique du capital c'est à dire la part du capital constant sur le capital variable, augmente car les capitalistes sont poussés par la concurrence à substituer du capital au travail. [...]
[...] Mais à un certain moment le crédit devient trop important et le risque de défaut se fait ressentir. Le crédit subit alors un phénomène de contraction qui mène à la crise. Le courant des cycles réels : Ce courant s'inscrit dans le paradigme néo-classique des années 1980. L'objectif est d'expliquer les fluctuations sans renoncer à la conception équilibrée du marché. Pour ces auteurs, (Kydland, Prescott), les fluctuations correspondent à la réponse optimale des agents face à des chocs exogènes sur la productivité des facteurs. L'intervention sur le marché est dès lors délégitimée. [...]
[...] Malthus et Sismondi se placent respectivement en précurseurs de Keynes et de Marx et démontrent que l'équilibre économique est tout sauf une certitude et que l'économie peut être plongée dans une stagnation séculière L'analyse Marxiste des cycles et de la crise : Le point central de l'analyse marxiste est de montrer que les mécanismes capitalistes produisent d'eux mêmes des déséquilibres qui débouchent sur des crises. Marx possède une conception cyclique des mécanismes de production. Trois cycles se chevauchent : le cycle du capital-marchandise, du capital-argent et du capital-productif. Tout d'abord, la force de travail, alliée aux outils de production, transforme des matériaux en leur conférant une valeur supérieure à leur valeur initiale (c'est la plus-value). On est dans la sphère de la production. Mais cette plus-value n'est réalisée effectivement que si les marchandises sont vendues. [...]
[...] En particulier, les agents sont naturellement paresseux et peu enclin à augmenter leur offre de travail. En outre passé un certain point, ils auront tendance à épargner plutôt qu'à consommer. Les individus préfèrent épargner que devoir travailler pour consommer. Les hausses de salaires qui accompagnent les hausses de production peuvent donc ne pas déboucher sur des hausses de la consommation et plonger l'économie en surproduction prolongée. L'acte d'épargne par les agents improductifs entraine les crises de surproductions. - Sismondi explique que les salaires sont l'objet d'un rapport de force entre salariés et patronnât. [...]
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