D'une crise initialement localisée sur les crédits hypothécaires aux EU, la crise des Subprimes est passée à une crise plus globale du système bancaire et financier en 2008. Cette dernière s'est ensuite propagée à l'économie réelle. A cela s'ajoute le caractère mondial de cette crise. Au final, cette crise a souligné la fragilité du système de marché actuel et la forte instabilité qui pouvait affecter à long terme, la croissance. Dans le cas Français, l'Etat joue un rôle croissant dans l'économie depuis 2008, puisque affectée aussi par la crise, afin de soutenir la croissance qui consiste à augmenter sur une longue période le PIB réel par tête. On peut étendre ce concept aux fluctuations de court terme qui sont source d'instabilité à la croissance.
On peut alors se demander comment l'Etat français agit-il sur la croissance depuis 2008 ?
Nous étudierons dans un premier temps que l'Etat cherche à limiter les fluctuations économiques de court terme, manifestations des déséquilibres à la croissance, par le biais de politiques conjoncturelles. Puis dans un second temps que l'Etat cherche à favoriser la croissance économique en instaurant des politiques structurelles portées sur des investissements d'avenir.
I. L'Etat cherche à limiter les fluctuations économiques de court terme, manifestations des déséquilibres à la croissance, par le biais de politiques conjoncturelles
A) L'Etat dispose de différents moyens pour relancer la consommation
Période de récession : ralentissement économique dû à un excès d'offre par rapport à la demande.
L'Etat met donc en place des politiques de relance afin de faire répartir la demande. Ces politiques de relance consistent en un ensemble de mesures dont des dépenses publiques supplémentaires ou encore des baisses d'impôts. L'efficacité de ce dispositif repose principalement sur une théorie : celle du multiplicateur keynésien.
Multiplicateur keynésien : si la demande globale augmente dans une économie, les entreprises devront augmenter leur production pour faire face à ce surplus de demande ; cette augmentation de production donnera lieu à une demande de travail de la part des entreprises, donc à des embauches qui créeront à nouveau de la demande, enclenchant ainsi un cercle vertueux (...)
[...] Ainsi, la théorie de la croissance endogène a identifié 4 secteurs clefs de la croissance : rendements d'échelle, recherche (innovation), connaissance (capital humain) et une intervention judicieuse de l'Etat. En effet l'innovation est au service de la croissance : C'est une activité à rendement croissant qui augmente le stock de connaissances. Un accroissement du savoir favorise le progrès technique : ensemble des innovations qui permet d'améliorer l'efficacité du système productif gains de productivité baisse des prix hausse de la demande marché plus concurrentiel. Ainsi, le renforcement de la R&D des entreprises et l'innovation est au cœur de la compétitivité. [...]
[...] Ces mesures peuvent avoir pour objectif la relance d'un secteur particulier. On pense alors à la prime à la casse qui a été mise en place dès la fin 2008 (Décembre). Elle avait pour but de permettre au secteur automobile de retrouver des débouchés. Et pour cause, le secteur automobile est un secteur clé de l'économie française puisqu'on estime qu'environ un actif français sur dix travaille directement ou indirectement pour ce secteur. Le succès de cette prime est incontestable puisqu'il s'est vendu près de véhicules en 2009 (record depuis 1990). [...]
[...] Dans le cas Français, l'Etat joue un rôle croissant dans l'économie depuis 2008, puisque affectée aussi par la crise, afin de soutenir la croissance qui consiste à augmenter sur une longue période le PIB réel par tête. On peut étendre ce concept aux fluctuations de court terme qui sont source d'instabilité à la croissance. On peut alors se demander comment l'Etat français agit-il sur la croissance depuis 2008 ? Nous étudierons dans un premier temps que l'Etat cherche à limiter les fluctuations économiques de court terme, manifestations des déséquilibres à la croissance, par le biais de politiques conjoncturelles. [...]
[...] Effet Ricardo Barro : Une relance des dépenses publiques financée par l'émission de titres de dettes par l'Etat n'a pas d'impact sur l'économie. En effet, les agents vont anticiper que les impôts vont s'accroître dans le futur pour rembourser l'emprunt contracté. Ils vont donc épargner en conséquence et cette politique n'aura in fine aucun impact sur les variables de l'économie. Le déficit public = impôt de demain Effet d'éviction : L'État, pour financer le déficit budgétaire, se finance sur les marchés financiers. [...]
[...] Et pour cause, leur but est de relancer la production, la production nationale, française. Si l'on observe superficiellement le bilan de la prime à la casse de Nicolas Sarkozy, il apparaît que les ventes d'automobile ont été inéluctablement motivées par cette prime. Et pourtant, elles n'ont pas permis à l'industrie automobile de réellement affronter la crise. En effet, les achats se sont principalement portés sur des entrée de gamme et en plus, de marque pas souvent française. C'est pour cela qu'on parle parfois de prime à la casse délocalisée De fait, non seulement les entreprises françaises ne sont pas les premières bénéficiaires de ces primes affectant le pouvoir d'achat, mais elles dégradent la balance commerciale de la nation. [...]
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