Modèle du monopole, structure de marché, monopole pur, maximisation des profits, recette moyenne, recette marginale, mark-up pricing
En pratique, sur la plupart des marchés concurrentiels, mais non organisés, une entreprise peut souvent dans une certaine mesure augmenter son prix sans perdre toute la demande. En sens inverse, elle peut baisser son prix sans emporter pour autant tout le marché. On dit alors que l'entreprise possède un niveau de pouvoir de marché.
[...] Une manière d'interpréter ce résultat est de dire qu'une entreprise en situation de monopole est incitée jusqu'à un certain point à créer une rareté artificielle en réduisant les quantités offertes pour élever le prix au-delà du prix d'un marché concurrentiel afin de bénéficier d'un profit supplémentaire L'exploitation incomplète des gains à l'échange Comme des gains mutuellement avantageux ne sont pas exploités, l'équilibre de monopole est donc clairement inefficace. Interprétation des surfaces : A correspond simplement à un transfert de surplus des demandeurs vers le monopoleur. B mesure la perte de surplus des demandeurs sur les unités qui ne sont plus échangées C mesure la perte de surplus du monopoleur sur les unités qui ne sont plus échangées. [...]
[...] Structure de marché : le modèle du monopole En pratique, sur la plupart des marchés concurrentiels, mais non organisés, une entreprise peut souvent dans une certaine mesure augmenter son prix sans perdre toute la demande. En sens inverse, elle peut baisser son prix sans emporter pour autant tout le marché. On dit alors que l'entreprise possède un niveau de pouvoir de marché. Barrières à l'entrée Ce sont les barrières qui ne résultent ni de l'intervention de l'Etat ni d'une stratégie délibérée des entreprises déjà présentes sur le marché. [...]
[...] Le monopoleur maximise son profit lorsqu'il produit la quantité telle que Cm(q) = Rm(q) et quand il fixe un prix, Pm correspond au prix maximal que les demandeurs sont prêts à payer pour cette quantité soit Pm = Lorsque le monopoleur produit la quantité optimale qm, il réalise une marge de profit positive sur la dernière unité vendue. Cette marge peut être exprimée en termes relatifs par l'indice de Lerner Le monopoleur produit en général une quantité inférieure à l'optimum social. [...]
[...] La grande différence avec la concurrence pure et parfaite tient désormais au fait que la recette marginale n'est pas constante mais est une fonction décroissante de q. On peut aussi représenter graphiquement l'équilibre sur un marché de monopole. Remarque pour la construction du schéma : Si pour simplifier la représentation graphique, on considère que la fonction de demande est linéaire, cela implique que si le graphe de la fonction de demande croise l'axe des abscisses en q0, alors le graphe de la fonction de recette marginale croise l'axe des abscisses en q0/2. [...]
[...] Comme on l'a vu précédemment, une entreprise parviendra à obtenir un monopole ou un pouvoir de monopole important si les barrières à l'entrée sont suffisantes pour exclure la totalité de ses rivaux potentiels. Maximisation des profits Recette moyenne et recette marginale En situation de monopole, l'entreprise n'a pas de concurrents et aucune force ne la contraint à fixer le prix à un niveau déterminé. Le prix du marché n'est plus exogène pour le monopoleur. Son problème consiste alors à déterminer le couple prix-quantité qui maximise son profit. Il est contraint par la demande du marché pour ses produits. [...]
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