Croissance, développement, industrialisation, l'explosion démographique, dépendance monétaire
« La croissance économique est l'accroissement durable de la production globale d'une économie. C'est donc un phénomène quantitatif que l'on peut mesurer. C'est aussi un phénomène de longue période…Il ne faut pas confondre croissance et expansion. L'expansion caractérisant une augmentation de la production sur une courte période.
Il importe aussi de distinguer la croissance du développement qui désigne l'ensemble des transformations techniques, sociales, démographiques et culturelles accompagnant la croissance de la production. Le développement est une notion qui traduit l'aspect structurel et qualitatif de la croissance. En outre le développement peut être associé à l'idée du progrès économique et social (amélioration du niveau vie et du niveau d'instruction, bien-être pour l'ensemble de la population) »dictionnaire d'économie et des sciences sociales.
[...] Le recours au marché financier international, amorcé en 1975 devient chronique pour constituer avec les aides en provenance des pays arabes la principale source d'endettement ( des crédits octroyés au cours de cette période) -depuis 1984 : la mise en application du programme d'ajustement structurel et les techniques de rééchelonnement de la dette en tant que nouvelles procédures de la gestion de la crise de la dette. Au lieu de générer un effet de levier, l'endettement extérieur au Maroc a donné naissance à une spirale d'endettement. Les emprunts contractés sont destinés plus à rembourser les échéances qu'à développer le système productif. L'endettement du tiers-monde n'a pas donné lieu à un mouvement de développement mais plutôt à une aggravation de la dépendance financière et à la pauvreté économique. [...]
[...] En outre la plupart des pays sous- développés suivent un mode de vie presque similaire à celui des pays développés, mode de vie qui n'a aucun rapport avec la réalité des pays sous- développés. Cette dépendance a pour conséquence le développement du sentiment d'infériorité qu'éprouvent les populations de ces pays vis-à-vis des pays développent Chapitre Les stratégies de développement : Section 1 : Modèle d'inspiration libérale A. Aspect théorique : Le choix de la stratégie de développement dépend de la dotation de chaque pays en facteurs de production (travail ou capital) Ainsi les pays dotés en main-d'œuvre mais n'ayant que peu de capital peuvent adopter une politique d'industrialisation faiblement capitalistique. [...]
[...] Si le pays ne peut pas payer les intérêts échus, ceux-ci s'ajoutent ou principal de la dette, qui est alors consolidée. -rééchelonnement : opération qui consiste en une redéfinition de l'échéancier des crédits (report de la date de remboursement du capital et poursuite du paiement des intérêts par le débiteur en plus de l'octroi de nouveaux crédits) -conversion de la dette en obligations: une partie de la tête du pays débiteurs est transformée en obligations d'état, à concurrence du même montant, souscrite par les banques créancières qui le désirent (club de Londres) Conversion de la dette en fonds propres : opération triangulaire par laquelle un pays débiteurs peut transformer une partie de sa dette extérieure auprès d'une banque commerciale en investissements détenus par un opérateur étranger sur son propre territoire. [...]
[...] Ce sont des concepts non scientifiques puisqu'ils laissent supposer que le sous-développement est dû à un déterminisme géographique riches pauvres : Ce sont des notions qui ne reflètent pas la réalité. En effet les pays sous- développés disposent aussi bien de ressources naturelles que de compétences humaines centre périphérique : C'est une notion qui vise à montrer que les pays sous-développés font partie du système capitaliste mondial. Ce dernier serait divisé en deux pôles liés : le centre dominant et la périphérie dominée. [...]
[...] Le centre maîtrisant les modalités de l'échange international accumule la richesse produite dans le sud C.L'échange inégal : A. Emmanuel L'échange inégal se manifeste par la détérioration des termes de l'échange qui s'explique par : La baisse des prix des exportations des pays du tiers-monde en raison de la nature des produits exportés pas les pays sous-développés qui sont de nature primaire la faible valeur ajoutée d'une part, et en raison de la domination des marchés mondiaux par les opérateurs des pays développés qui peuvent imposer les prix et les quantités qu'ils veulent. [...]
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